Portrait de la Maremne

Dernière mise à jour : 1er février 2023

Extrémité sud du littoral landais, la Maremne présente un paysage complexe où se mêlent des espaces littoraux à la puissante empreinte naturelle et touristique et une urbanisation forte traversée par plusieurs axes de communication historiques. Capbreton
Capbreton, 23 mars 2021

  LIMITES

Limites de l’unité paysagère Maremne

Au nord

La forêt de pins et le littoral se poursuivent sans coupure vers le nord, formant une transition vers un paysage moins urbanisé.

A l’est

La RD810 et ses franges forment la limite de la Maremne, laissant la place aux paysages vallonnés du Seignanx au sud et à la vallée de l’Adour au nord.

Au sud

L’Adour forme une limite physique franche avant l’urbanisation importante de Bayonne dans le département des Pyrénées Atlantiques.

A l’ouest

Vers l’ouest, la plage puis l’océan s’ouvrent sur un horizon infini qui forme une limite physique.

  PORTRAIT SENSIBLE

Un territoire urbanisé entre littoral, Adour et plateau landais

Les vastes stations sur le littoral et les extensions urbaines récentes des bourgs impriment un caractère urbanisé à la Maremne. Seignosse-Océan
Seignosse, 5 août 2020

Cette unité est très particulière au regard du reste des Landes et se distingue nettement par la forte présence de l’urbanisation sous de nombreuses formes. Hormis par son passé de passage ou d’échange, lisible par les nombreuses infrastructures qui le traverse, l’histoire de cette unité paysagère ne ressort pas de prime abord compte tenu de la pression foncière qui a noyé les centres anciens, et dilué les centralités urbaines. La présence de la forêt de pin constitue encore le liant à travers ces paysages, qui forment une articulation entre le littoral et le plateau landais. Hormis sur le littoral avec la présence de l’océan, aucune structure paysagère ou naturelle forte n’apparaît au fil des déplacements. Il y a cependant au loin la chaine montagneuse des Pyrénées qui se dresse par beau temps, formant une masse dominante, comme un tableau à l’horizon. Plus près, au sud, l’Adour et son estuaire forment une rupture forte et une limite franche.

Un paysage de juxtaposition

Forêts, clairières agricoles, urbanisation forment un patchwork où il n’est pas toujours aisé de s’orienter. Saint-Geours-de-Maremne
Saint-Geours-de-Maremne, 23 février 2021

Ces paysages semblent composer un patchwork aléatoire de forêts, de marais, d’étangs, de clairières agricoles, d’urbanisation, aux ambiances périurbaines ou rurbaines. On passe d’une occupation du sol à une autre avec un paysage qui se décompose et se recompose. Tout s’imbrique et se mélange et l’absence de réelles coupures urbaines brouille la perception. Des lotissements ou l’extension d’une zone d’activités se juxtaposent à une clairière agricole encore active, de façon parfois décousue. Il n’est pas toujours aisé de s’orienter et les vues lointaines sont absentes. Ce paysage montre finalement une image « moderne » mais comme s’il était encore en mutation et n’avait pas encore trouvé son équilibre.

Un littoral plus anthropisé

La côte de la Maremne présente un caractère original avec des stations qui offrent une approche plus urbaine du littoral. Vue vers Capbreton depuis Labenne
Labenne, 23 octobre 2020

C’est pour partie la présence de l’Océan qui cristallise le fort développement urbain, en plus de la proximité de Bayonne et des axes de communication. Mais sur cette partie du littoral les plages sont plus facilement atteignables, les ondulations du cordon dunaire sont moins étendues voire disparaissent pratiquement dans la partie sud. L’accès à l’océan constitue un événement majeur avec le basculement sur la plage et la découverte de l’immensité, de la force de l’eau toujours mouvante et changeante, du bruit des vagues déferlant, de l’ouverture infinie, du rapport aux éléments (ciel, vent, eau, sable) avec un grand dénuement. L’horizon marin s’impose avec force. Mais en Maremne, la dominante naturelle s’estompe avec la forte présence de stations balnéaires très étendues et imbriquées avec les dunes boisées, qui créent un rapport et une arrivée sur l’océan bien plus maitrisée.

Une eau qui se décline du naturel à l’urbain

Le port de Capbreton et le lac marin d’Hossegor offrent une ambiance urbaine originale autour de l’eau. Capbreton
Capbreton, 23 mars 2021

Il ne faut pas oublier que ce territoire compose aussi avec l’eau qui est présente à l’intérieur des terres. Le Boudigau (exutoire du marais d’Orx), l’Anguillère (venant des petites étangs de Garros et du Turc), le canal de Montbardon et le Bourret (drainant les marais autour d’Angresse), qui si on s’y attache, donnent une autre lecture de ces paysages. A côté de l’océan, la présence de l’eau forme un contrepoint et un contraste plus naturel face à l’urbanisation. En composant avec cette dernière (Lac d’Hossegor) elle offre une plus-value remarquable qui participe à la renommée des lieux. L’intimité des marais (rigoles, zones humides), les perspectives des canaux, les divagations des rivières avec leur forêt galerie, les petits étangs formant des miroirs, constituent des atouts indéniables de ces paysages.

Des contrastes urbains entre villégiature et lotissement

Axe principal, la route départementale 810 présente une vitrine sur le paysage hétérogène des communes traversées. Saint-Geours-de-Maremne
Saint-Geours-de-Maremne, 25 février 2021

Une grande diversité d’ambiances urbaines caractérise la Maremne et exprime des logiques de développement bien différentes. Tout d’abord ce qui fait la renommée de cette unité reste les stations mythiques, comme Hossegor à l’architecture typée, historiquement chic et prestigieuse. D’autres ont eu un développement lié au tourisme de masse et offrent une image plus datée, des années 70. A ces développements en bordure d’océan, s’ajoute un étalement urbain, plus banal et aléatoire, en lotissements en nappe à l’intérieur des terres. Ces extensions importantes gomment pour partie les centres plus anciens dont on ne perçoit plus toujours l’existence. Les zones commerciales ou d’activités s’étendent par endroits, notamment le long de la RD 810 qui traverse et relie les bourgs, ne laissant plus que quelques coupures non urbanisées. Cette voie montre par endroits un aspect très routier, traversant l’urbanisation comme une coupure, entrecoupée de carrefours successifs, alors qu’elle irrigue et fédère ce territoire.

Bloc-diagramme paysager de l’unité Maremne
Carte légendée de l’unité paysagère Maremne


  PAYSAGES URBAINS

La Maremne est une unité sous influence de l’agglomération bayonnaise, bien desservie par des infrastructures de transit. La pression foncière s’exerce aussi bien sur le littoral pour des résidences de villégiature que le long de la desserte routière, la RD 810 ou les sorties d’autoroute. Les paysages bâtis que l’on découvre dans la traversée de l’unité sont hétérogènes : des villas pittoresques sous les pins, des quartiers d’extensions très lâches, ou à l’inverse dans la partie sud, sur les communes les plus proches de Bayonne, comme Tarnos et Ondres, un paysage urbain dense d’immeubles construits à l’alignement de la rue. Le paysage de la route est aussi impacté par la pression démographique, avec les grandes zones artisanales ou commerciales qui se sont développées le long des axes. Les formes urbaines villageoises repérables sur le cadastre napoléonien, du début XIXe ont été bouleversées et la plupart sont devenues illisibles dans le paysage bâti actuel.

L’unité de la Maremne offre un littoral très accessible grâce à plusieurs fronts de mer et stations littorales. Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021
Le secteur sud se transforme et prend un caractère plus urbain avec des immeubles de plusieurs niveaux. Tarnos
Tarnos, 23 octobre 2020
A l’arrière du littoral, les bourgs et les villages ont conservé un paysage bâti plus traditionnel. Saint-Geours-de-Maremne.
Saint-Geours-de-Maremne, 25 février 2021

La forêt grignotée

La forte pression démographique a induit un développement urbain très important. Comme souvent, les projets sont accrochés au réseau viaire et sont conçus sur le mode de l’extension sur l’espace non bâti, et donc sur la forêt, comme si le projet urbain prévalait sous tout autre forme d’occupation. Cette dynamique a, d’une part réduit les coupures d’urbanisation entre les communes et les quartiers et d’autre part, elle a enclavé des poches non bâties, des boisements en vallons ou des terrains agricoles. C’est ainsi que les secteurs non bâtis prennent un aspect relictuel. Leur valeur d’usage est fragilisée par l’isolement et l’absence ou quasi absence de desserte, y compris sous forme de liaisons douces. Le tracé des grandes infrastructures a ajouté des césures supplémentaires qui ne sont pas systématiquement relayées par un nouveau maillage de voies secondaires ou de chemins.

Les coupures d’urbanisation sont devenues plus courtes que les séquences urbaines. Tarnos, Ondres et Labenne
IGN, Géoportail, 2020/2023
Les extensions ont évité les topographies chahutées des vallons, enclavant des zones boisements. Tarnos
Image extraite, Photographie aérienne, Géoportail, 2020/2023

Capbreton, seul port maritime du département

Capbreton, comme Vieux-Boucau, est un village implanté proche de l’océan, à environ un km du rivage, à la différence de la plupart des autres communes qui ont développé des antennes littorales à partir d’un village en retrait dans les terres. Les plans anciens, le plan par masses de cultures et le cadastre napoléonien en donnent une cartographie claire. Au début du XIXe siècle, le village se cantonne en rive droite du Boudigau, il prend une forme urbaine irrégulière, avec 4 rues principales qui sont encore bien visibles aujourd’hui. Il est alors séparé de l’océan par une épaisseur de dunes, plantées de vignes dont les parcelles en arc de cercle dessinent une trame insolite. Ces vignes qui produisaient du vin de sable contribuaient à la tenue des dunes (Pour en savoir voir : Le vignoble landais).

Le village d’origine de Capbreton, en rive droite du Boudigau.
Image extraite, Plan par masse de cultures, début XIXe siècle, Archives départementales des Landes
La forme urbaine d’origine en forme de trapèze se repère dans le tissu bâti de Capbreton, désormais bien élargi.
Image extraite, Photographie aérienne, Géoportail, 2020/2023

Le Boudigau qui se prolongeait par le havre de Capbreton était un lien direct à l’océan ce qui a permis de développer un grand port de plaisance. Le port est aménagé à la confluence du Boudigau et du ruisseau du Bouret, en amont de l’exutoire du lac d’Hossegor. Sa construction va entrainer en parallèle la construction d’immeubles en périphérie des bassins. Aujourd’hui, la commune qui s’est grandement étendue, offre des ambiances bâties très contrastées. Le centre-bourg a conservé son échelle avec ses rues étroites, le Boudigau a pris un tracé plus régulier. Le front de mer présente des architectures d’époques et d’aspects différents. Le quartier du port porté par un projet d’ensemble est plus homogène, il se compose d’immeubles de 4 à 5 niveaux, coiffés par des grands pans de toiture, « à la landaise ». Même s’il reste des quartiers plus traditionnels de villas sous les pins, Capbreton a désormais un aspect très urbain.

Le port vu depuis le chenal d’entrée, avec en fond de scène, un front bâti constitué d’immeubles. Capbreton
Capbreton, 23 mars 2021
Pôle de densité et tissu lâche des quartiers de villas s’articulent le long du Boudigau. Capbreton
Capbreton, 25 février 2021
Quartier du front de mer, où les villas côtoient de petits collectifs. Capbreton
Capbreton, 25 février 2021

Hossegor, une cité parc

Le centre d’Hossegor est distant de 2 km à peine du centre de Capbreton, mais ce sont deux voisines bien différentes. Hossegor voit le jour au début du XXe siècle, c’est la station balnéaire de Soorts, dont les 2 noms seront accolés en 1913. Hossegor nait sous les pins. Les premières villas s’installent sur les dunes autour du lac, le front de mer est construit dans les années 30. Dans l’entre-deux guerres, Hossegor devient le terrain d’expression d’architectes inspirés qui vont décliner et conjuguer le style basque, l’inspiration landaise et le mouvement art déco, construisant plus de 400 villas qui font partie de l’identité de la station. Ils inventent le style « basco-landais » dont il reste de beaux exemples, et en particulier le Sporting-Casino. Dans la deuxième partie du XXe siècle, la ville s’étend et certains quartiers vont se densifier comme le centre-ville, la rive est du lac et bien sûr les quartiers récents. Mais la présence du pin reste forte, et l’image d’une cité-parc reste attachée à Hossegor.

Les villas sous les pins, s’égrenant le long des voies courbes qui ceinturent le lac, c’est l’image emblématique d’Hossegor.
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021
Façade d’hôtel en bord du lac : un bel exemple de cette architecture basco-landaise identitaire. Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021
Au centre d’Hossegor, les bâtiments des commerces se différencient peu des villas et la végétation relie le tout. Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021

Densité, étalement : 2 modèles

Le secteur de Capbreton-Soorts-Hossegor en lien avec Vieux-Boucau, était identifié par la Mission Interministérielle de la Côte Aquitaine (Miaca) comme Unité Principale d’Aménagement, la plus au sud de la côte Aquitaine et du département. Le schéma directeur de la Miaca divisait le littoral aquitain en 9 Unités Principales d’Aménagement, où étaient concentrés les équipements, séparés par 7 Secteurs d’Equilibre Naturel où l’accent portait sur la protection du milieu naturel. La station de Seignosse-Le Penon correspond à cette politique d’aménagement qui se caractérise par la construction d’immeubles de 4 à 5 étages, distribués autour d’espaces réservés aux piétons qui réunissent services et commerces. C’était une sorte de ville nouvelle dense, construite en pied de dunes.
A l’opposé de ce modèle d’urbanisme raisonné, on rencontre des secteurs d’étalement, soit sous la forme de quartiers de villas individuelles, soit sous la forme de grandes emprises de campings, équipés de résidences mobiles de loisirs. Ce sont des formes d’enclaves, autonomes qui ne tissent pas de lien avec la ville et les quartiers voisins et qui consomment un foncier forestier important.

Le Penon, projet global d’un quartier en front de mer, composé d’immeubles collectifs. Seignosse
Seignosse, 25 février 2021
Extension sous forme de quartier de villas individuelles qui conduit à une grande consommation d’espaces. Labenne
Labenne, 23 février 2021

Entre jardins et forêt

A quelques kilomètres en retrait du littoral, la pression exercée par l’activité touristique s’estompe, les signes disparaissent, comme la signalétique et les commerces dédiés. On retrouve une centralité autour de la mairie, de l’église ou de la halle. Même si ces communes se sont beaucoup étendues en accueillant des quartiers entiers de maisons individuelles, grâce à cette centralité d’origine, elles conservent un caractère villageois, Une autre caractéristique tient à l’adossement au massif forestier et surtout à la présence de jardins et à la végétation qui s’immisce entre les bâtiments assurant une forme de cohésion d’ensemble. C’est le cas par exemple de Seignosse ou de Soorts qui sont des communes à deux visages, côté mer et côté terre.

La présence des jardins, les accotements herbeux et l’adossement à la forêt assurent une continuité végétale. Seignosse
Seignosse, 9 avril 2021
Ambiance champêtre pour ce quartier résidentiel. Saubion
Saubion, 9 avril 2021
Le centre ancien conforté par des équipements publics continue à fédérer une centralité. Seignosse
Seignosse, 9 avril 2021




  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

La plage et la dune

C’est sur la côte landaise un espace qui semble infini et qui évoque la liberté. Propice à la contemplation, elle offre des ambiances variées selon les marées et la saison. La force des vagues et du vent et la mouvance du sable apparaissent ici pleinement. Dans la Maremne, ces lieux prennent souvent une tonalité urbaine par des aménagements ou la présence de l’urbanisation sur et en pied de dune.

Les approches du littoral prennent une tonalité plus urbaine. Capbreton
Capbreton, 23 mars 2021
La courbure du littoral de la Maremne révèle la présence des stations. Labenne
Labenne, 23 octobre 2020

Le parking littoral

C’est le premier contact physique avec un site, le point de départ vers l’océan. Dans les stations, l’aire de stationnement est parfois peu séduisante, vaste étendue minérale balayée par le vent et le sable, sous le soleil, c’est un espace vide une partie de l’année, animé en saison touristique.

Parking au traitement très routier, sans ombrage. Labenne
Labenne, 23 octobre 2020
La présence des arbres ombrage les véhicules et atténue visuellement leur présence. Tarnos
Tarnos, 23 octobre 2020

La piste cyclable

Elle permet de traverser en douceur les dunes et la forêt, d’accéder à la mer ou se promener à travers la forêt de pin. Dans cette unité très urbanisée elle a également un rôle de liaison douce entre les différents pôles urbains et donc un usage plus quotidien.

Piste sur trottoir en milieu urbain. Labenne
Labenne, 23 octobre 2020
Piste le long de la route mais séparée par une bande enherbée plantée d’arbres. Soustons
Soustons, 23 mars 2021
Piste en bord de route sur une emprise sécurisée mais moins confortable. Labenne
Labenne, 23 octobre 2020

La toile de fond des Pyrénées

Le massif pyrénéen apparaît en toile de fond lorsque la météorologie s’y prête. Cet horizon majestueux donne une échelle plus vaste au paysage.

Lorsque les vues s’ouvrent dans une clairière agricole ou au bord de l’océan, la silhouette majestueuse des Pyrénées s’élève à l’horizon. Saint-Jean-de-Marsacq
Saint-Jean-de-Marsacq, 24 octobre 2020

La forêt de pins

La pinède constitue la toile de fond de ce paysage en partie urbanisé. Les pins et leurs troncs verticaux créent par transparence des effets graphiques. Le relief et les coupes participent aussi à la diversité des perceptions et des mises en scène.

La pinède forme l’écrin des paysages de la Maremne. Saint-Jean-de-Marsacq
Saint-Jean-de-Marsacq, 24 octobre 2020
Les pins sont imbriqués dans l’urbanisation des stations. Seignosse
Seignosse, 23 mars 2021

Le chêne liège

Il se remarque avec son tronc rugueux, ou plus lisse lorsqu’il a été exploité. Il jalonne certaines routes ou les parcelles forestières, même dans les coupes, comme un élément permanent dans une forêt de pins à rotation rapide.

Les chênes lièges forment une ligne d’arbres entre la piste cyclable et la route. Soustons
Soustons, 23 mars 2021
Jeunes chênes lièges après la première exploitation de l’écorce. Seignosse
Seignosse, 25 février 2021

L’étang et le fond humide

Il se signale par la végétation qui change (saule, aulne, roseau) et le miroir d’eau des étangs qui s’ouvrent au ciel. Autour des ruisseaux qui les alimentent, s’étend souvent une zone humide à la végétation plus exubérante. Dans la Maremne, des parties en marais traversées de crastes et de canaux limitent l’urbanisation et joue un rôle récréatif par endroit, bienvenu dans une unité plus densément peuplée.

Le miroir d’eau clair de l’étang Blanc apparait derrière les arbres. Seignosse
Seignosse, 9 avril 2021
L’eau sombre du marais contraste avec les touffes claires des molinies. Seignosse
Seignosse, 24 février 2021

La petite clairière agricole

Elle témoigne d’un dynamisme agricole avec par endroits des petites cultures (asperges). Ces clairières offrent des respirations appréciables dans ce paysage qui tend à se refermer avec l’urbanisation.

Les champs de maïs occupent l’essentiel des clairières agricoles. Josse
Josse, 24 octobre 2020
Les cultures d’asperges présentent un graphisme particulier avec leurs buttes et leurs voiles de forçage clairs. Bénesse-Maremne
Bénesse-Maremne, 25 février 2021

La villa sous les pins

Les villas hossegoriennes, par exemple, avec leur style basco-landais fondé sur l’alliance « nature-architecture », participent pleinement à créer, dans un cadre boisé de pins, un jardin habité entre lac et océan.

Villas, résidences ou simples habitations composent une ville sous les pins. Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021
Les habitations sont fondues dans l’écrin des arbres. Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor, 23 mars 2021

Le mail de platanes palissés

Associé aux places, aux édifices ou aux arènes, cette structure arborée étonnante, dont les branches se soudent à l’horizontal, forme des quadrillages graphiques qui apportent l’ombre l’été.

Mail de platanes palissés à l’horizontale sur la place de l’église. Saint-Vincent-de-Tyrosse
Saint-Vincent-de-Tyrosse, 25 février 2021
Platanes palissés en arceaux, ombrageant l’allée menant à l’église. Saubion
Saubion, 9 avril 2021

Le fronton

Les frontons sont nombreux dans la Maremne, témoignant indirectement de la proximité du Pays basque. Les murs et la cancha sont souvent accompagnés d’alignements de platanes taillés ou en forme libre qui ombragent cet espace public.

Le fronton prend place au cœur du bourg près de l’église et de la mairie. Seignosse
Seignosse, 5 août 2020
Fronton accolé, au centre du village. Saubion
Saubion, 9 avril 2021
Fronton accolé, avec cancha ombragée par deux lignes de platanes. Labenne
Labenne, 23 octobre 2020