Les grands ensembles naturels des Landes
Dernière mise à jour : 28 mai
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Le département des Landes présente deux grands domaines séparés par l’Adour avec au nord la plaine sableuse couverte de pins maritimes et les vallons et coteaux pyrénéens au sud.
Au sein de ces deux grands domaines, 7 grands ensembles naturels se dessinent, résultats des caractéristiques géologiques, hydrologiques mais aussi anthropiques.
Des milieux naturels remarquables au cœur de ces grands ensembles
Les dunes du littoral
Avec 106 km de plages, le département des Landes possède le plus long littoral sableux de France. Jusqu’au XIXe siècle, les dunes étaient mobiles et beaucoup de villages étaient menacés par l’avancée des sables. Pour y remédier, l’Etat a engagé un vaste programme de boisement. Des forêts domaniales ont ainsi été constituées sur les secteurs nouvellement boisés. Dans le courant du XXe siècle, ce statut foncier particulier a permis à la frange littorale d’échapper à la tendance générale d’urbanisation des côtes. Le littoral landais a ainsi gardé un caractère sauvage que beaucoup de départements lui envient.
La forêt de pins est protégée des embruns maritimes par un cordon de dunes non boisées qui a été en grande partie édifié artificiellement. Ce cordon est très fragile et sa végétation doit être constamment entretenue pour empêcher le vent de le déstabiliser. Bien qu’elles aient été façonnées par l’homme, ces dunes vives constituent un véritable joyau du patrimoine naturel. Les conditions écologiques très particulières du milieu dunaire (mobilité du substrat, absence d’eau, pauvreté en éléments nutritifs, …) ont en effet sélectionné des cortèges d’espèces animales et végétales très spécifiques. 9 espèces végétales du Top-Nature 40 s’y développent avec notamment le très rare Alysson des sables qui a une aire de répartition très réduite (sud des Landes) : la responsabilité du territoire pour cette espèce en particulier est majeure.
Unités paysagères : Grands Lacs du Born, Sud-Born et Marensin, Maremne.
Les étangs du littoral et marais associés
Dans la dépression située en arrière du cordon dunaire se sont accumulées les eaux qui ont été empêchées de s’écouler vers l’océan. Sur plus de 200 km, se succède toute une série de lacs, étangs et marais qui constituent un vaste ensemble de zones humides d’intérêt européen.
Ce vaste ensemble a connu depuis la fin du XIXe siècle des aménagements hydrauliques divers (assèchements, ouvrages de contrôle des niveaux d’eau, canaux) et subit aujourd’hui une pression urbaine et touristique.
Les rivages orientaux des lacs présentent en particulier une végétation remarquable. Les pentes sont très douces et les variations du niveau de l’eau entre l’hiver et l’été ont permis la formation de ceintures de végétation qui se répartissent en fonction de la tolérance des plantes à l’inondation. Sur les niveaux les plus bas, on trouve des "gazons amphibies", qui sont essentiellement constitués de végétaux de petite taille. La plupart des plantes qui composent ces gazons sont très rares car il y a peu d’endroits où l’on trouve de tels milieux sableux humides et pauvres en éléments minéraux. Les niveaux supérieurs des rivages sont occupés par des landes tourbeuses et des boisements humides.
Idéalement situés sur un axe de migration, ces milieux attirent une grande quantité d’oiseaux et constituent aujourd’hui un lieu d’hivernage privilégié pour des milliers de canards et d’oies. Ils servent en outre de halte migratoire pour de nombreux échassiers.
On y trouve plusieurs espèces du Top-Nature 40 dont le très rarissime Isoète de Bory, présent au niveau mondial uniquement sur les étangs de Cazaux-Sanguinet et de Parentis-Biscarrosse, et la Bruyère du Portugal développée dans le Born. Coté faune, se trouvent la Cistude d’Europe et d’autres espèces des zones humides comme la Cordulie à corps fin (libellule).
Unités paysagères : Grands Lacs du Born, Sud-Born et Marensin, Maremne.
Le plateau landais
S’étendant sur les deux tiers du département, le plateau landais est dominé par la culture de pins maritimes fragmentée par de grands secteurs agricoles.
Les vallées de la Petite et de la Grande Leyre constituent les principaux axes de drainage de ce plateau. Depuis la seconde guerre mondiale, l’activité économique qui s’y développait jusqu’alors (moulin, forges, flottage du bois, pâturage…) s’est orientée principalement vers la sylviculture intensive du pin maritime et la vallée a été délaissée. Elles sont retournées à l’état sauvage et les paysages qu’elles offrent maintenant contrastent fortement avec ceux de la pinède régulièrement entretenue.
Elles ont cependant conservé de précieux vestiges de la faune et de la flore de l’ancienne lande et elles constituent ainsi de véritables refuges de biodiversité au sein de la forêt de production. Elles sont aujourd’hui boisées à plus de 80 % et forment un corridor de feuillus qui serpente au milieu de la vaste pinède. Outre des boisements marécageux d’aulnes et de saules, on y observe essentiellement des chênaies de chênes pédonculés et de chênes tauzins. Certains de ces arbres sont multiséculaires et ils peuvent être considérés comme de véritables conservatoires des peuplements d’invertébrés de la forêt primitive. Les vieux chênes servent également de refuges pour de nombreux oiseaux (pics, rapaces nocturnes, passereaux, …) ainsi que pour diverses espèces de chauves-souris aujourd’hui menacées dans l’ensemble de l’Europe.
Le eaux claires et propres des cours d’eaux hébergent une flore et une faune invertébrée peu commune en France dont le Brochet aquitain, espèce du Top-nature.
Tout au long des vallées, une multitude de milieux tourbeux a pu se maintenir grâce aux apports de la nappe phréatique qui s’écoule le long des versants. Du fait de l’étendue du couvert forestier, les eaux de la nappe sont de bonne qualité et ce facteur est essentiel pour la conservation des tourbières.
Au cœur de la forêt landaise, se trouvent de petites zones humides très originales : les lagunes. Ces dépressions naturelles humides alimentées par les eaux de pluie et la nappe phréatique n’ont rien de commun, à part le nom, avec les lagunes littorales connectées au milieu marin.
Elles sont uniquement situées dans les zones d’interfluves du massif forestier des Landes de Gascogne, formées au cours de l’histoire géologique et hydrologique récente du Bassin aquitain qui a modelé le paysage de la Grande-Lande.
Ces zones humides sont des milieux acides oligotrophes, riches en espèces animales et végétales à haute valeur patrimoniale pour le Département des Landes. Elles constituent, au cœur de la forêt, des zones témoins du niveau de la nappe et donc de la ressource en eau. Pour beaucoup de Landais, les lagunes constituent un élément naturel et culturel fort, caractéristique du massif forestier des Landes de Gascogne.
Unité paysagère : Grande Lande.
L’interfluve Adour-Midouze
Situé entre la Midouze et l’Adour, ce secteur très urbanisé notamment autour de l’agglomération montoise est marqué par la présence de zones agricoles au sein d’une matrice sylvicole dominée par le pin maritime.
Les zones de landes et de prairies humides interstitielles ainsi que les forêts galeries le long des cours d’eau constituent des zones naturelles remarquables et des corridors écologiques pour certaines espèces patrimoniales.
Le réseau hydrographique de la Midouze est localisé presque entièrement à l’intérieur de la région naturelle des Landes de Gascogne. Les caractéristiques des forêts galeries de la Midouze sont donc assez semblables à celles des Leyres et elles jouent également un rôle majeur du point de vue de la diversité biologique.
La partie centrale du cours de la Douze présente la particularité de traverser des terrains calcaires à l’intérieur desquels la rivière a creusé des gorges profondes d’une trentaine de mètres. Il y règne un microclimat frais et humide qui a permis le maintien d’espèces végétales à affinités montagnardes, dont certaines constituent des vestiges des anciennes périodes froides : le Hêtre, l’Orme des montagnes, l’Ail des ours…
Unités paysagères : Marsan, Bas-Armagnac Landais.
Les vallons du Marsan, Armagnac et Gabardan
Ce secteur constitue une zone de transition entre les coteaux argileux du Gers qui se fondent dans les sables des Landes.
Constitué principalement de coteaux, ce secteur présente un relief plus ou moins marqué. Il est caractérisé par des forêts de feuillus et des cultures (céréales et vignes), parsemé d’un réseau dense de cours d’eau, d’étangs et de retenues collinaires.
Les vallons encaissés et boisés dissimulent de nombreuses sources alimentant les nombreux ruisseaux et ruisselets. Ce réseau hydrographique très original parmi le plus ancien du département est particulièrement apprécié par une petite demoiselle du Top-Nature 40 : l’Agrion de mercure.
Certains de ces ruisseaux et de ces sources ont été endigués dès le Moyen-âge et aménagés en étangs. Les “étangs de lʼArmagnac“, typiques de cette contrée gasconne, étaient les premières retenues collinaires et sont devenus des milieux naturels d’exception. Parfois reliés entre eux, ils servaient de réservoir d’eau mais aussi de pêcherie. Certains d’entre-eux sont toujours utilisés pour la pisciculture. Aujourd’hui, ces plans d’eau “semi-naturels“ et leurs milieux associés abritent une faune et une flore diversifiées et patrimoniales comme la Cistude d’Europe, espèce du Top-Nature40.
Unités paysagères : Grande Lande, Bas-Armagnac Landais, Marsan.
Les terrasses alluviales de l’Adour et des Gaves
L’Adour dessine un sillon plus ou moins large qui traverse le département d’est en ouest et a façonné différents milieux au grès des divagations de l’eau.
Les saligues, zones de dépôts de galets plus ou moins végétalisées caractéristiques du cours moyen de l’Adour et les Barthes, prairies inondables installées sur les dépôts limoneux plus en aval, sont autant de zones régulièrement inondées par le fleuve et ses affluents.
Les saligues
En amont de Pontonx-sur-l’Adour, le lit majeur de l’Adour est constitué de graviers et de galets. Il s’agit pour l’essentiel de matériaux provenant des Pyrénées qui ont été déposés par le fleuve lors des périodes de réchauffement qui ont suivi les glaciations du Quaternaire.
A ce niveau, l’Adour possède un régime semi-torrentiel, avec de fortes crues influencées par la fonte des neiges dans les Pyrénées. Son cours divague en permanence à l’intérieur du lit majeur, avec la formation de lits multiples, de bras morts et de vastes bancs de galets constamment remodelés.
L’ensemble de la zone de divagation du fleuve est occupé par une végétation qualifiée de "pionnière" car elle est composée de plantes spécialement adaptées aux modifications constantes du milieu. Sur les bancs de graviers et de galets, se développe en particulier des terrasses contenant certaines espèces d’intérêt majeur : le lupin à graines réticulées ou la Potentille argentée…. Ces pelouses sont rapidement remplacées par des végétaux plus élevés tels que l’Adénocarpe à feuilles pliées mais elles réapparaissent ailleurs, au fur et à mesure du déplacement des méandres du fleuve.
Les stades les plus évolués correspondent à des boisements de bois tendres, composés en particulier de diverses espèces de saules. C’est de la présence de ces saules que découle le terme de saligues, traditionnellement utilisé pour désigner la végétation des zones de divagation de l’Adour.
Les conditions écologiques particulières des saligues ont favorisé l’apparition d’une faune spécifique. On y trouve en particulier des insectes inféodés à la fois aux bords des eaux courantes et stagnantes, et aux bancs de galets qui s’échauffent très rapidement en été. Il s’y développe de nombreuses espèces du Top-Nature 40 comme la Decticelle d’Aquitaine, le Cuivré des marais, la Cordulie à corps fin…pour le cortège des insectes notamment.
Les barthes
La basse vallée de l’Adour est en grande partie occupée par des alluvions argilo-limoneuses qui ont été endiguées et assainies au XVIIe siècle afin de permettre leur mise en culture. Le terme de barthes désigne l’ensemble de ces zones humides.
Il s’agit de terres riches qui ont joué un rôle important dans l’économie locale jusqu’à la première guerre mondiale. A partir de cette époque, les barthes ont cependant commencé à être délaissées, essentiellement en raison de leur inadaptation aux méthodes modernes d’agriculture.
A partir des années quatre-vingt, de nombreux acteurs locaux se sont mobilisés pour préserver ces milieux exceptionnels et il a été engagé un programme agri-environnemental destiné à aider les agriculteurs qui maintiennent du bétail dans les prairies humides.
Les barthes de l’Adour constituent un des derniers terroirs agricoles à avoir conservé des écosystèmes prairiaux réellement "naturels", avec l’ensemble des cortèges d’espèces animales et végétales qui les caractérisent. On y observe ainsi un grand nombre de plantes qui sont devenues rares en France et qui sont maintenant protégées par la loi : la Pulicaire vulgaire, le Trèfle d’eau à quatre feuilles, l’Hibiscus des marais, l’Etoile d’eau, l’Hottonie des marais, le Flûteau nageant, l’Hydrocharis des grenouilles, …. De la même façon, le peuplement d’invertébrés est d’une grande richesse et l’inventaire des libellules, des criquets et des papillons a permis de découvrir un grand nombre d’espèces présentant un intérêt patrimonial majeur.
Les barthes de l’Adour constituent surtout un site d’importance nationale pour les oiseaux d’eau. La plupart des prairies sont en effet inondées une grande partie de l’année et, comme elles sont installées sur des substrats très riches, elles offrent une nourriture abondante à de nombreuses espèces. Une centaine d’espèces fréquentent également les Barthes en période de reproduction, quand de nombreuses autres espèces y font des haltes en période de migration.
Unités paysagères : Vallée de l’Adour, Vallées des Gaves, Chalosse.
Les coteaux du sud-Adour
Ils offrent un paysage contrasté mélangeant collines, vallées parfois encaissées et plateaux. Ces secteurs sont dominés par l’agriculture mais les forêts de feuillus perdurent sur les flancs de coteaux.
Jusqu’à une époque récente, ils étaient utilisés pour le pâturage du bétail et les animaux y entretenaient une végétation rase. Depuis que l’agriculture traditionnelle a été abandonnée, ils sont de moins en moins entretenus et ont tendance à évoluer vers des boisements. Il en résulte une mosaïque de végétation dont la richesse contraste fortement avec les paysages agricoles environnants.
Les pentes orientées au sud-ouest reçoivent bien le soleil et leur substrat mollassique joue le rôle d’un accumulateur de chaleur si bien que les températures y sont en moyenne plus élevées que dans le reste du département. Ces conditions micro-climatiques ont permis le maintien d’une flore particulière, qui contient notamment des espèces végétales à affinités méditerranéennes comme le genêt scorpion et/ou le dorycnium. Mais on trouve aussi en bordure des lisières plus fraiches, l’iris à feuilles de graminées, inscrit au Top-Nature 40.
L’aspect le plus spectaculaire de ces coteaux est cependant leur richesse en orchidées. Une trentaine d’espèces différentes y a en effet été identifiée et certaines d’entre elles sont peu communes : l’Orchis parfumé, la Spiranthe d’automne, l’Orchis grenouille, l’Orchis militaire… La faune invertébrée présente des caractéristiques similaires, avec la présence d’espèces dont l’aire de répartition en France est essentiellement méditerranéenne : les Ascalaphes, l’Empuse…ou l’Altise, coléoptère du Top-Nature 40. L’avifaune n’est pas en reste avec notamment la présence de deux espèces de rapaces rares en France : l’Elanion blanc et l’Aigle botté.
Unités paysagères : Chalosse, Tursan, Vallées des Gaves, Gosse-Seignanx.
La politique Nature 40 du Département des Landes
La loi du 18 juillet 1985 a confié à chaque département la possibilité de « mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des Espaces Naturels Sensibles (ENS) […] afin de préserver la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels. »
Dès 1987, le Département des Landes a engagé une politique volontariste en faveur des Espaces Naturels Sensibles (ENS) : création de Zones de Préemption des Espaces Naturels Sensibles, instauration de la Taxe Départementale des ENS devenue Taxe d’Aménagement, règlement d’aides pour la protection des milieux naturels, création d’une équipe départementale dédiée, création du Syndicat Mixte de Gestion des Milieux Naturels, …
Au terme de 20 ans d’engagement politique en faveur des milieux naturels, l’élaboration du premier schéma des ENS en 2008 a eu pour objet de réaffirmer et structurer la compétence ENS en lien avec les acteurs du territoire. Il visait aussi à redéfinir les priorités et les modalités d’intervention du Département.
Le schéma Nature 40
Adopté pour la période 2018-2027 par l’Assemblée départementale en mars 2018, ce nouveau schéma s’inscrit dans la continuité du premier mais présente quelques innovations :
– Il s’appuie sur une liste d’espèces pour la conservation desquelles le territoire landais a une responsabilité avérée. Ces 61 espèces constituent le Top-Nature 40 et la préservation de leurs habitats constituent la priorité de la stratégie départementale ;
– Il mobilise un réseau d’acteurs qui partagent les objectifs du Département en matière de protection de la biodiversité et contribuent, chacun dans le cadre de ses compétences, à atteindre un objectif collectif. La Commission Nature 40 anime ce réseau d’acteurs dans la mise en œuvre du Schéma Nature 40.
– Il propose une définition des sites Nature 40 qui fait la synthèse des caractéristiques règlementaires s’imposant notamment à l’utilisation de la taxe d’aménagement :
« Un site Nature 40 est un Espace Naturel Sensible ayant bénéficié d’actions de protection et de gestion en faveur des habitats naturels ou des espèces patrimoniales ou de la biodiversité soutenues par le Département. Il est doté d’un plan de gestion et d’un comité de site et engagé à long terme dans un réseau de sites représentatifs de la richesse écologique du Département. Il est, si possible, accessible aux Landaises et Landais et le support privilégié des actions de sensibilisation de la population aux enjeux environnementaux. Il participe au rayonnement touristique et culturel du territoire. »
Le schéma expose une feuille de route départementale reposant sur trois axes d’intervention :
– Conforter un réseau de sites labellisés Nature 40 ,
– Compléter et valoriser la connaissance de la biodiversité landaise ,
– Partager la connaissance par l’éducation à l’environnement.
Les sites Nature 40
Cœur de la stratégie Nature, le réseau de sites Nature 40 traduit la volonté du Département de préserver le patrimoine naturel remarquable des Landes à travers la constitution d’un réseau de sites fonctionnels, en poursuivant les labellisations, les contractualisations, les acquisitions et la gestion des sites.
Le réseau de sites Nature 40 est constitué de sites à fort enjeu paysager et environnemental bénéficiant d’une gestion adaptée aux enjeux de biodiversité.
Les sites sont dotés d’un plan de gestion : c’est un outil de connaissance des enjeux et de planification des actions de préservation, de restauration et d’accueil du public propre à chaque site. Il est partagé avec les partenaires locaux lors d’un comité de site réuni régulièrement.
Les sites Nature 40 sont pour la plupart publics et lorsqu’ils sont privés, ils sont alors gérés par des structures associatives.
Le Département gère directement et/ou en partenariat une vingtaine de sites pour son compte ou pour le compte d’autres propriétaires. La stratégie Nature 40 repose en grande partie sur le réseau de partenaires gestionnaires de sites.
Plus de 50 gestionnaires différents selon les différentes configurations de sites labellisés Nature 40 sont comptabilisés :
– établissements publics,
– associations de protection de l’environnement,
– collectivités territoriales (dont une quarantaine de Communes qui gèrent leurs sites directement ou avec l’appui de l’Office National des Forêts).
L’adhésion des acteurs locaux aux enjeux de biodiversité est la clé pour atteindre les objectifs fixés.
Sources
– Politique Nature 40 du Département des Landes https://www.landes.fr/patrimoine-naturel