Lieu particulier : le phare de Contis, un belvédère unique sur la côte

Dernière mise à jour : 10 avril 2024

Seul phare du département, le phare de Contis offre un point de vue unique sur les paysages du littoral

Seul phare des Landes, le phare de Contis est implanté au milieu des pins au sommet d’une dune. St-Julien-en-Born

  L’unique phare des Landes

Érigé entre le phare du Cap-Ferret (Gironde) au nord et le phare de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) au sud, le phare de Contis est le seul présent sur le littoral du département des Landes. Avant sa construction, c’était le clocher de l’église de Mimizan qui jouait le rôle d’amer, servant de repère diurne aux navigateurs.
Le phare de Contis est implanté sur du sable, sur une dune arasée, au milieu des pins et construit avec des pierres de garluche : c’est ainsi un pur produit des Landes.

Un repère sur la côte

Repère diurne (amer) et nocturne (phare), la silhouette spiralée de noir forme un repère sur la côte. St-Julien-en-Born

Sa silhouette dressée au-dessus de la pinède, renforcée par sa spirale noire et blanche le rend unique. Le phare s’impose comme un repère, c’est un bâtiment pourtant presque modeste à l’échelle du paysage infini du littoral ou de la pinède. Dans ce paysage d’horizon et d’horizontales, point n’est besoin de s’élever très haut pour dominer. Avec le temps, il est devenu le bâtiment symbole de la station de Contis.

La silhouette du phare et sa spirale noire sont devenus des emblèmes de Contis

Il a été conçu pour être à la fois un phare et un amer (c’est-à-dire un repère diurne). C’est la raison de la bande en vis d’Archimède qui orne sa tour : à l’origine, le phare était blanc, et sa spirale a été peinte pour faciliter son repérage en plein jour en 1937 par un artiste local du nom de Bellocq.

  Un belvédère sur la côte et la pinède

La côte landaise ne présente aucun relief émergeant, le phare de Contis avec ses 40 mètres de hauteur constitue donc l’unique belvédère de la côte.
Monter en haut du phare passe par son escalier à vis élégant qui s’enroule à l’intérieur du fût. Plus on monte et plus l’espace se rétrécit. En haut, l’escalier devient échelle métallique avant de franchir une trappe étroite et de déboucher sur la galerie entourant la coupole. Là, tout change d’échelle. La vue porte à des kilomètres sur l’océan, le ciel et la canopée de la pinède. Vers l’est, les pins semblent s’étendre à l’infini. Vers l’ouest, la station de Contis s’étend aux pieds entre pinède et océan. La ligne de maisons sur le haut de la dune se révèle dans toute sa fragilité, tandis que le reste de la station est à l’abri en contre-bas du cordon littoral.

Vers l’ouest, la vue balaye tout le littoral et la station de Contis abritée derrière la dune. St-Julien-en-Born
Vers l’est, la vue révèle l’étendue de la pinède. St-Julien-en-Born
L’attrait du belvédère tient aussi à la qualité de l’ascension, à la perfection de son escalier en spirale et à la découverte de sa coupole abritant la lentille. St-Julien-en-Born
Au pied du phare, les anciens logements des gardiens forment une structure en U. St-Julien-en-Born

Décidé par Napoléon III, le phare de Contis entre en service en 1863. Haut de 41,5 mètres, il s’élève sur une dune arasée de 11,60 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 860 mètres du rivage. Sa lampe halogène avec lentille de Fresnel a une portée de 23 milles marins (environ 42 km), son code lumineux est caractérisé par une fréquence de 25 secondes rythmée de 4 éclats de 0,1 seconde.
Au pied du phare, un corps de logis en U permet l’hébergement des gardiens du phare.
Propriété de l’État, le phare est inscrit aux monuments historiques depuis le 6 novembre 2009.

  Sources

 Panneaux d’information du phare de Contis
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Contis

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