Eléments de toponymie des Landes

Dernière mise à jour : 31 janvier 2023

  Adour

En gascon, adour signifie « source », « cours d’eau » et adourgà ou adorgar signifie « irriguer ». L’Adour est un fleuve du Bassin aquitain d’une longueur de 308 km. Né dans les Pyrénées, au col du Tourmalet, l’Adour s’écoule vers le nord sur près d’une centaine de kilomètres, traverse les Hautes-Pyrénées jusqu’au département du Gers. Là, il s’oriente vers l’ouest et rejoint la ville de Dax et le département des Landes où il sépare les coteaux prépyrénéens de Chalosse (au sud) des Landes de Gascogne (au nord).
Il reçoit les eaux de l’Armagnac (la Douze et le Midou), du Tursan et de la Chalosse. Il est rejoint à Port-de-Lanne par les Gaves réunis, de débit supérieur, qui apportent les eaux du Lavedan, du Haut-Béarn et de Soule. Puis, il se jette dans l’océan Atlantique entre les Pyrénées-Atlantiques (Anglet) et les Landes (Tarnos).
Autrefois, l’Adour se terminait par un delta correspondant au Maremne, autour de son estuaire principal de Vieux-Boucau, près de Capbreton. Son exutoire actuel à hauteur d’Anglet lui a été donné en 1578. En 1562, la ville de Bayonne, alors en déclin, obtint du Roi de France qu’on lui donnât un accès direct à l’océan. C’est Louis de Foix qui fit réaliser la trouée vers l’océan (Boucau-neuf) dans laquelle le fleuve s’engouffra le 25 octobre 1578.
L’Adour est un des rares fleuves européens à posséder encore des frayères à saumons (Salmo salar).
Dans un lointain passé géologique, l’Adour a creusé une profonde vallée, aujourd’hui sous-marine. À 35 km au large, l’entaille atteint 1 000 à 1 500 mètres de profondeur : c’est le Gouf de Capbreton, qui ne se résorbe dans la grande déclivité océanique qu’à 50 km de la côte. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Aire-sur-l’Adour

Aire-sur-l’Adour est l’une des plus anciennes villes du département des Landes. Son origine date probablement d’un peuplement celte qui dénomma ce lieu « Atura ». Pour la Gascogne, Aire-sur-l’Adour représente un site historique important, car c’était dans l’Antiquité un point de franchissement du fleuve sur un grand axe routier. Aire a été évêché durant quinze siècles : le premier évêque est attesté en 507 au Concile d’Agde, sous le nom de Marcellus. Les évêques ont modelé la vie religieuse mais ils ont aussi eu un poids important sur la vie économique et éducative. L’évêché sera transféré à Dax en 1933. Aire a été pendant longtemps la capitale de l’Airais, territoire qui s’étendait sur la moitié Est des Landes. Cette dénomination s’est depuis perdue et Aire s’identifie aujourd’hui au Tursan. (sources : Dictionnaire des pays et provinces de France, Wikipédia)

  Airial

Forme d’habitat des Landes regroupant quelques fermes et leurs dépendances, réparties dans une clairière au sein du massif forestier. L’airial constitue une forme d’habitat caractéristique et demeure une composante majeure du paysage et du patrimoine culturel landais. Sur cet espace enherbé, sont disséminés de grands chênes, de petites dépendances (grange, bergerie, poulailler…) et des maisons à ossature de bois, façades à l’est et le plus souvent à auvents pour les maisons de maîtres. Les airiaux d’un même village constituent ce que l’on appelle le « quartier », petit hameau ou lieu-dit isolé et à l’écart du bourg.
Airial est un terme francisé issu du gascon airiau ou ayrial ou encore éyriau. Il est exclusif des Landes. Son étymologie latine est area, « aire » ; occitan : airal, « aire », « espace vacant », « terrain autour d’une maison ».
L’airial est jusqu’au début du XXe siècle la terre communautaire de ces « quartiers », autour de laquelle s’organisent les oustaus (maisons landaises) des différentes familles de la communauté (maison du maître, des métayers, du meunier), leurs multiples dépendances, (porcheries, granges, bergeries, hangars à charrettes), four, puits (à balancier ou à crochet), poulaillers haut perchés pour maintenir les bêtes à l’abri des prédateurs et le tas de fumier. Planté de feuillus (chênes tauzins, châtaigniers, arbres fruitiers) et parfois d’un pin parasol symbolisant la propriété, il est ouvert à la circulation des hommes mais aussi des animaux de la ferme qui le fertilisent : les brebis qui y paissent tandis que les volailles y circulent en liberté.
Du temps de la lande dénudée, il pouvait être perçu comme un îlot de boisement sur zone drainée au milieu de la lande marécageuse et désertique. C’est en raison de cette situation favorisée que s’y installent de petites communautés, développant un mode de subsistance fondé sur le système agro-pastoral. Les champs, bordés de crastes, s’ordonnent autour de l’airial : ils sont cultivés sur des terres sableuses naturellement drainées (landes sèches) et fertilisées par le fumier des brebis landaises qui se nourrissaient de la végétation environnante. Ce modèle agricole commence à péricliter avec la loi du 19 juin 1857 [1], qui favorise la plantation systématique des landes communales en pins maritimes, pour disparaître au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
De nos jours, la perception de l’airial s’est complètement inversée : l’airial apparait non plus comme un îlot boisé autour des maisons, mais comme une clairière au sein de la forêt de pins. (sources : Wikipédia, PNR des Landes de Gascogne)

  Albret

Ce nom (en occitan gascon Labrit / Albret) provient de l’Albret landais, dont la maison d’Albret était originaire. Le berceau de la famille Albret était installé à Labrit, mais la famille agrandit considérablement son territoire couvrant un vaste secteur allant de l’océan à la Garonne. Le Pays d’Albret est, dans son acception moderne, une région naturelle de France située en Aquitaine, au sud-ouest du département du Lot-et-Garonne. Il correspond aux coteaux de la Gascogne, sur la rive gauche de la Garonne. Il tire son nom de l’ancien duché d’Albret, dont Nérac fut la capitale.
(sources : Wikipedia, Dictionnaire des Landes)

  Alios

Concrétions ferrugineuses dans les sols des Landes de Gascogne, formés par lessivage, c’est-à-dire entraînement et concentration des minéraux en profondeur par les eaux d’infiltration, et contribuant à l’imperméabilité des sols. (Source : Roger Brunet, France, Le trésor des régions)

  Armagnac

L’ancien comté d’Armagnac s’étendait sur les départements du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne. C’est un pays de collines aux formes très adoucies, où les sols de boulbène et de terreforts donnent des teintes d’ocre. Dans les Landes, l’Armagnac s’étend au sud-est du département et est appelé Bas-Armagnac ou Armagnac Noir, à cause de la présence importante de boisements. Plusieurs communes comme Arthès, Betbezer, Créon, Labastide, Mauvezin, sont ainsi qualifiées « d’Armagnac ». Sur les collines séparant les vallées de la Douze, du Midou, de l’Izaute ou de l’Auzoue, apparaissent des sables fauves où pousse la vigne qu’on développe dans les métairies dès le XVIIe siècle. (source : Dictionnaire des pays et provinces de France)

  Barthe

Les barthes de l’Adour (du gascon barta : broussailles dans un bas-fond humide) sont les prairies marécageuses situées dans le lit majeur de l’Adour, c’est-à-dire dans sa zone inondable, recouvert par les eaux en cas de crue du fleuve ou de son affluent des Gaves réunis, en amont de Peyrehorade. Ces plaines inondables naissent à proximité de Saint-Sever et se terminent en amont de Bayonne. Séparées du lit mineur du fleuve par un bourrelet alluvial, ces vastes étendues se composent d’une imbrication de forêts alluviales, de prairies inondables, de roselières, de tourbières, de peupleraies artificielles, de cultures, de plans d’eau… Ce milieu, aménagé par des digues et écluses au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, présente un grand intérêt écologique. (Wikipédia, forum zones humides.org)

  Born (Pays de)

Probablement dérivé de l’occitan « borna » signifiant limite, le Pays de Born , au nord-ouest du département, est un rectangle d’environ 45 km de longueur, de Sanguinet à St-Julien-en-Born, sur 20 km de large. Il est historiquement composé, du nord au sud, par les communes de Sanguinet, Biscarrosse, Parentis-en-Born, Gastes, Sainte-Eulalie-en-Born, Pontenx-les-Forges, Saint-Paul-en-Born, Aureilhan, Mimizan, Bias, Mézos, Saint-Julien-en-Born, Uza et Lévignacq. Il est limité au nord par le Pays de Buch, au sud par le Marensin et à l’est par la Grande-Lande. Comme la plupart des pays gascons, il est vraisemblablement apparu vers le Xe siècle, au moment où le duché-comté de Vasconie se morcelait et perdait son unité.
Le pays de Born couvre les paysages littoraux, les vastes étangs de Cazaux-Sanguinet et de Biscarrosse, et les forêts du milieu dunaire et de la Grande Lande. Les bords des étangs ont fixé de bonne heure le peuplement comme l’atteste le site archéologique de Losa à Sanguinet mais le pays de Born resta longtemps replié sur lui-même, sans courant d’échanges. Sous l’ancien régime, le pays relevait du diocèse de Bordeaux. (Sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia, www.gasconha.com)

  Côte d’Argent

Le littoral des Alpes-Maritimes a été le premier à être baptisé « Côte d’Azur » en 1887. En 1894, les stations balnéaires entre Cancale et le Cap Fréhel (Saint-Malo, Dinard, Paramé) sont regroupées sous l’appellation de « Côte d’Émeraude ». Ce mouvement étant lancé, il est logique que la côte aquitaine ait aussi sa couleur.
Créée en 1905 par le journaliste-poète Maurice Martin, l’expression Côte d’Argent est inspirée des reflets argentés en surface de l’océan Atlantique, et visait à donner une appellation prometteuse aux quelques 230km de plage allant de l’Adour à la pointe de Grave. En 1907, le Congrès national des sociétés de géographie consacre officiellement ce vocable. Diffusé avec succès, il est repris par les photographes et les offices touristiques. La partie royannaise de la Côte d’Argent a été rebaptisée Côte de Beauté en 1930, la section au sud d’Anglet sera quant à elle renommée Côte basque. De nos jours, l’appellation « Côte d’Argent » tend à perdre un peu de sa force au profit de côte aquitaine ou côte landaise. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Chalosse

Mentionnée Salosse, Silossa, Solossa ou Sialossa au XIIIe siècle, l’éthymologie de la Chalosse reste énigmatique. Axée sur les vallées du Louts et du Luy, la Chalosse s’étend entre l’Adour au nord et le Béarn au sud. La Chalosse a connu un peuplement ancien, comme en témoigne la statuette d’ivoire de Brassempouy. Une importante abbaye bénédictine fut fondée en 989 à Saint-Sever. La Chalosse a toujours eu la réputation d’un bon pays agricole, où l’on trouvait de tout. Le défrichement a commencé tôt, sous l’action d’une bourgeoisie de Dax et Saint-Sever qui a multiplié les métairies de surface restreinte. Aujourd’hui encore, les terroirs chalossais, riches de leur convivialité et de leurs traditions (course des vaches landaises en particulier), sont très largement agricoles : maïs, bovins, volailles. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Courant

Le courant est l’appellation locale des petits fleuves côtiers du Pays de Born et du Marensin, dans les Landes. Exutoires des étangs côtiers des Landes, ils se jettent dans l’océan Atlantique et suivent le mouvement des marées sur leur partie aval.
Leur cours est généralement orienté d’est en ouest, leur tracé ayant été aménagé au moment du développement du cordon dunaire. En effet, avant les travaux entamés dès 1788 par Nicolas Brémontier (1738-1809) pour fixer la dune grâce aux végétaux, celle-ci se déplaçait au gré des tempêtes et des vents, entrant parfois de plusieurs kilomètres dans les terres, menaçant les habitations et obstruant le cours des courants, provoquant des inondations et les obligeant à changer de débouché.
Une quarantaine de lacs et étangs jalonnent le paysage côtier landais, à l’abri de la dune protectrice, entre littoral et terres intérieures. Mais seules six embouchures (boucau en Gascon) jouent le rôle de déversoir vers l’Océan, parmi lesquelles quatre portent le nom de courant (du nord au sud) :
 courant de Mimizan, exutoire de l’étang d’Aureilhan
 courant de Contis
 courant d’Huchet, exutoire de l’étang de Léon
 courant de Soustons : exutoire de l’étang de Soustons
Le courant d’Huchet constitue depuis 1981 une réserve naturelle en raison de l’originalité et de la luxuriance de la flore locale. Il est à ce jour le seul cours d’eau du golfe de Gascogne dont l’embouchure n’a pas été stabilisée par travaux d’endiguement. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Craste

Une craste (du gascon crasta, issu du latin castrum) désigne, dans les Landes de Gascogne, un fossé d’écoulement des eaux. Le terme est passé dans le vocabulaire régional courant.
Avant 1857, des crastes se trouvaient derrière chaque airial, en limite des champs. Elles s’accompagnaient invariablement du barrat, nom de la levée faite avec la terre retirée du fossé. Les Landais en font par la suite un des éléments essentiels du drainage des vastes étendues marécageuses composant leur territoire. Après la loi du 19 juin 1857, les sociétés de mise en valeur des Landes creusent toutes des crastes. C’est donc cette technique locale mais déployée à grande échelle, qui a permis la mise en valeur du territoire, permettant la culture du pin maritime. (source : Wikipédia)

  Dax

Le premier nom de la ville fut Aquæ Tarbellicæ, qui signifie « les eaux des Tarbelles » pour les Romains qui en avaient fait la capitale du pagus des Tarbelli. Le nom deviendra successivement civitas Aquensium, Acqs, d’Acqs, puis enfin Dax. Dax est réputée depuis la plus haute Antiquité pour ses eaux chaudes. La fontaine chaude ou source de la Nèhe, du nom d’une divinité bienfaisante, est le point d’attraction majeur de la ville, construite sur l’emplacement d’un édifice romain, elle constitue le symbole de la station thermale. Aujourd’hui Dax est la sous-préfecture des Landes et la seconde ville du département sur le plan démographique. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Douze

La Douze est une rivière qui prend sa source en Armagnac, à Baccarisse (Gers), et qui s’unit au Midou à Mont-de-Marsan, pour former la Midouze, un affluent de l’Adour. Sa longueur est de 123,6 km
Elle fait l’objet d’un inventaire ZNIEFF de type 2 « Vallées de la Douze et de ses affluents » et elle est constitutive du site Natura 2000 « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze. (sources : Wikipédia)

  Gabardan

Etymologie : “pays de Gabarret”, “ajonc épineux” mais aussi “terrain couvert de lande buissonneuse”. Héritier d’un petit terroir médiéval, le Gabardan se situe aux confins des Landes de Gascogne et des collines de l’Armagnac. Il offre au nord la forêt de pins où les marais des sources de l’Estampon ou du Ciron ont été assainis et au sud, un terroir de polyculture où l’on produit aussi de l’armagnac.(source : Dictionnaire des Landes)

  Garluche

Grès ferrugineux extrait de l’alios, servant jadis aux forges et à la construction. La Garluche, littéralement une « mauvaise pierre », a beaucoup servi de matériaux de construction, notamment dans le nord des Landes. Cette pierre, de couleur brun rouge caractéristique, marque plusieurs édifices comme les églises de Biscarrosse, Parentis-en-Born, Pontenx-les-Forges ou Mézos. Malgré sa faible teneur en fer, la garluche a alimenté pendant longtemps de multiples forges des Landes. (Sources : Dictionnaire des Landes, Roger Brunet, France, Le trésor des régions)

  Gave

Cours d’eau torrentiel descendant des Pyrénées.
Gaves réunis : Affluent de l’Adour issu de la réunion des gaves de Pau et d’Oloron. Les Gaves Réunis forment un cours d’eau de 10 km de longueur, entre la confluence du Gave de Pau et du Gave d’Oloron, et la confluence avec l’Adour.

  Gosse (pays de)

L’ancienne baronnie de Gosse regarde vers l’Adour et vers le Bec de Gave, à la confluence des eaux du fleuve et des Gaves Réunis. Sa large vallée est occupée par les barthes, où les crues se déversent. Il y eut une importante navigation sur ce bas-Adour, que des travaux endiguèrent vers la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle et qui permirent aussi d’assainir les barthes de la rive droite. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Landes

 La lande, est une formation végétale souvent composée de bruyères, de fougères et d’herbes basses.
 Le département a été créé à la Révolution française le 4 mars 1790, à partir d’une partie de la province de Guyenne et Gascogne. Plus précisément, diverses entités territoriales héritées de l’Ancien Régime ont alors été réunies, ce qui confère à ce territoire administratif une certaine hétérogénéité entre la Chalosse agricole, plutôt tournée vers le Béarn, et la forêt plus proche de la Gironde.
À l’orée de l’époque contemporaine (1789-1850), le département était en partie couvert de landes mal drainées (sur environ 60 % à 70 % de l’espace), landes qui lui ont paradoxalement donné son nom, alors que la frange sud était constituée de coteaux aux sols riches, cultivés et boisés. Cette lande était entretenue par écobuage afin de pourvoir en nourriture les grands troupeaux de moutons (entre 900 000 et 1 million de bêtes en 1850), surveillés par des bergers montés sur des échasses ; l’usage de ces dernières permettait d’accomplir plus facilement de grandes distances (15 à 20 kilomètres par jour), tout en surveillant le troupeau de loin, du fait d’une quasi absence de relief. Avant la loi du 19 juin 1857 dite Loi d’assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, le régime agropastoral est généralisé : il puise sa force dans le libre usage des communaux majoritaires. Puis la systématisation des plantations de pins (exploités pour leur résine et leur bois), accompagnée de la vente des communaux durant la deuxième moitié du XIXe siècle, a complètement modifié le paysage et l’économie des deux tiers du département, tout en contribuant à son enrichissement rapide.

Grande Lande, Lannes de Bordeaux, Haute Lande

Autrefois, cette région était appelée les Lannes. Le mot lande désigne un type de végétation caractéristique des régions océaniques, associant ajoncs, genêts, bruyères et fougères. La “Grande Lande” (francisation du gascon lana gran désigné jadis par les bergers béarnais) désigne un territoire bien particulier du plateau landais, correspondant au bassin des deux Leyre, qui présente une vaste couverture de pins maritimes, trouée çà et là par la culture du maïs. C’est aussi le territoire de l’airial. Félix Arnaudin a rendu commune cette appellation avec les « Proverbes, chants et contes populaires de la Grande Lande ». Dans les années 1970, émerge une notion d’origine plutôt économique, la Haute-Lande.

Petites Landes, Petites Lannes, Albret

Au sein du vaste ensemble des Landes de Gascogne, les cartes du XVIIIe siècle, de Cassini ou de Belleyme, mentionnent les Lannes de Bordeaux et les Petites Lannes, du Bazadais ou de l’Albret plus au sud-est. Les Petites Landes se confondent avec l’Albret. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Maison capcazalière

En Chalosse en particulier, les maisons dites « capcasalières » ou « capcazalières » sont de belles et vieilles demeures de pierre, dont la porte d’entrée a souvent été enrichie d’encadrements sculptés. La « maison capcazalière » est une demeure de maître sur un domaine établi depuis des temps très anciens. Le capcazal est un concept économico-juridique particulier à une partie des Landes, et notamment à la Chalosse et à l’Orthe. Les capcazaliers étaient des propriétaires roturiers, possédant des terres libres ne relevant d’aucun seigneur. Leurs terres étaient dites de « francs alleux », par opposition aux fiefs, et dans l’ancien temps on disait « qu’elles ne relevaient que du soleil ». C’est pour attester de la franchise et du statut dont ils jouissaient avec leurs terres, que les capcazaliers avaient le privilège de planter sur leur domaine le « pin franc », le pin parasol.
Le mot « capcazalière » est constitué de « cap », qui signifie « le premier », « le chef » (du latin « caput », la tête), et de « casaou » (de « caza », maison), au sens médiéval de « terre exploitée ». Cette étymologie renvoie à l’importance de la maison capcazalière et de son occupant. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

  Maremne

Probablement issue du latin pagus maritimus, pays maritime, l’ancienne vicomté de Maremne est située entre l’Adour et l’océan et tend de plus en plus à être appelée “la Côte Sud des Landes”, en référence au développement du tourisme. L’Adour se jetait vers Port-d’Albret devenu Vieux-Boucau avant d’être détourné en 1578 sur Bayonne grâce aux travaux de Louis de Foix.(source : Dictionnaire des Landes)

  Marensin

Probablement issue du latin pagus maritimensis, pays sur le rivage de la mer, la baronnie du Marensin comportait onze communes. Les étangs de Léon et de Soustons et quelques autres plus petits caractérisent ce territoire. (source : Dictionnaire des Landes)

  Marsan

Issu à l’origine d’un nom d’homme latin, Marcius, le Marsan est héritier d’une petite vicomté médiévale qui s’étendait entre l’Armagnac et les Lannes. Le Marsan est en sorte une transition où la pinède s’estompe et où les sables laissent place aux argiles. Le paysage y est plus vallonné et s’ouvre en de vastes clairières où domine la culture du maïs. (source : Dictionnaire des Landes)

  Mont-de-Marsan

La ville de Mont-de-Marsan est fondée vers 1133 par Pierre de Lobaner, vicomte de Marsan, sur un éperon barré, à la confluence du Midou et de la Douze, s’unissant pour former la Midouze. Le site est cependant très ancien, au bord de l’eau vivait une population de bateliers autour du prieuré St-Genès-des-Vallées. A la constitution du département des Landes en 1790, Mont-de-Marsan est désignée comme chef-lieu du département, l’assemblée prévoyant une alternance avec Dax, siège de l’épiscopat landais, mais qui n’eut jamais lieu. Mont-de-Marsan est aujourd’hui la préfecture des Landes et la ville la plus peuplée du département. (source : Dictionnaire des Landes, Ville de Mont-de-Marsan]

  Midouze

La Midouze est un affluent de l’Adour, formée à partir de la confluence à Mont-de-Marsan de deux rivières, la Douze, aux eaux sablonneuses (couleur café au lait) et le Midou, aux eaux limoneuses plus sombres. La Midouze proprement dite a une longueur de 43 km entre Mont-de-Marsan et sa confluence avec l’Adour. Ceci correspond à une longueur de 152 km depuis la source du Midou. Le Midou et la Douze prennent leur source dans le département du Gers. La Midouze se jette dans l’Adour au Hourquet, peu après Tartas. Le transport fluvial en galupes [2] sur la Midouze au départ du port de Mont-de-Marsan vers celui de Bayonne a prospéré jusqu’en 1903, avant d’être supplanté par le chemin de fer. (source : Wikipédia)

  Quartier

Dans la Lande, le quartier est un hameau à l’écart du bourg où se concentrent plusieurs airiaux ou un ensemble d’habitations.

  Seignanx (pays de)

Le Seignanx est une ancienne baronnie au sud de la côte landaise, juste au nord du pays basque. Il est centré sur les croupes surplombant les anciens marais d’Orx. Cette appellation désigne aujourd’hui un des pays de l’Adour landais, couvrant le territoire des communes de Tarnos, Ondres, Saint-Martin-de-Seignanx, Saint-André-de-Seignanx, Saint-Laurent-de-Gosse, Saint-Barthélemy, Biaudos et Biarrotte.
Il semblerait que le radical « seign » signifie marais en gascon (sanha en occitan), radical auquel est adjoint le suffixe locatif « anx ». Il nous faut préciser que si le Pays du Seignanx semble avoir été hors-d’eau depuis très longtemps, il faisait face à l’ancien delta marécageux de l’Adour et au marais d’Orx, asséché partiellement en 1864. (source : Wikipédia)

  Tursan

Le Tursan est un terroir du département des Landes, bordé au nord par le Marsan, à l’ouest par la Chalosse, au sud par le Béarn, et à l’est par l’Armagnac. Du XIIe au XIVe siècle, on y implante les bastides de Pimbo, Grenade-sur-l’Adour, Geaune-en-Tursan, Miramont. Le pays est profondément agricole comme la Chalosse voisine, mais il s’en distingue par une production de vin, qui jadis acheminés par l’Adour, firent sa réputation jusqu’en Angleterre. Au XVIIIe siècle, la faïencerie fondée à Samadet contribue à renforcer la notoriété du Tursan. Au XIXe siècle, des sources thermales donnent lieu à la création d’une nouvelle commune, Eugénie-les-Bains, sous le parrainage de l’impératrice Eugénie. (sources : Dictionnaire des Landes, Wikipédia)

[1Loi relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne

[2appellation gasconne des gabarres, bateaux fluviaux à fond plat