Portrait du Sud-Born et Marensin

Dernière mise à jour : 4 septembre 2023

Au cœur du littoral landais, le Sud-Born et Marensin présente un paysage marqué par les éléments. Océan, dunes, étangs et forêt forment un écrin préservé autour de petites stations et des villages de l’intérieur. Vieille-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 6 janvier 2021

  LIMITES

Limites de l’unité paysagère Sud-Born et Marensin

Au nord

Au nord, la forêt et les dunes forment une transition vers les Grands Lacs du Born dont l’entrée est marquée par l’urbanisation autour de Mimizan.

A l’est

A l’est, la forêt de pins omniprésente se poursuit vers le plateau landais et la Grande Lande, où l’influence littorale devient moins perceptible.

Au sud

La forêt et les dunes se poursuivent vers la Maremne et ses paysages où l’urbanisation devient plus dense et plus prégnante.

A l’ouest

Vers l’ouest, la plage puis l’océan s’ouvrent sur un horizon infini.

  PORTRAIT SENSIBLE

Un paysage lisible, structuré mais tout en nuances

A l’écart des grandes stations, la côte du Sud-Born et Marensin offre une approche du littoral moins aménagée qui fait son charme. Cap de l’Homy, Lit-et-Mixe
Lit-et-Mixe, 6 août 2020

Dans le déroulé de la façade littorale landaise, entre les pôles plus urbanisés des Grands Lacs du Born au nord et la côte urbanisée de la Maremne au sud, le Sud-Born et Marensin présente un paysage plus homogène, sans extrême. Les contrastes sont ici plus doux, ce qui n’empêche pas les nuances. La structure en bande de paysages successifs d’est en ouest est très lisible, depuis le plateau forestier landais à l’océan, en passant par les dunes anciennes ou actives. Cependant ses limites, sauf avec l’océan, sont toutes en transition. Le Sud-Born et Marensin semble un peu à l’écart car moins habitée et ayant bénéficié d’aménagements touristiques plus simples qui confèrent à son littoral un côté « sauvage et naturel » attractif.

Une étendue forestière multiple

Le relief dunaire met en valeur les différentes parcelles forestières, alternant ouverture des coupes, ombrage des plantations adultes et transparence à travers les troncs en lisière. Route de Lespecier, Mimizan
Mimizan, 6 janvier 2021

La première perception de l’unité est celle d’un paysage forestier qui se déroule le long des routes et du relief des dunes. La forêt de pins n’est pas si homogène, s’animant par endroits d’autres essences comme le chêne liège, ou comme l’arbousier plus commun. Au sol, les ajoncs ou les genêts créent de petits évènements avec leur floraison jaune, ailleurs se sont les bruyères qui se couvrent de fleurs roses. Le couvert herbacé offre ainsi des pauses lumineuses et un contrepoint « naturel » dans la forêt, révélant la nature du sol. Car celle-ci affiche également le visage maitrisé de la monoculture de pins avec l’alignement des troncs, témoignant d’une forêt productive. Sa gestion crée une mosaïque de parcelles, au paysage tour à tour ouvert par la coupe rase, fermé par les jeunes plantations et retrouvant une transparence à travers les troncs dans les futaies. Les coupes ou les pistes forestières créent des ouvertures, animent les parcours, et apportent une diversité bienvenue. Les premiers plans et les lisières, avec les vieux chênes préservés lors des coupes, jouent un grand rôle dans la perception d’un paysage sans grands repères.
Sur les dunes, la dynamique est aussi apportée par le relief qui met en scène la forêt, créant un sentiment de découverte renouvelée. Des belvédères s’ouvrent depuis les dunes bordant l’océan et les lacs, révélant l’étendue des nappes aquatiques et des horizons boisés.

Une frange littorale dynamique et forte

La puissance de l’océan et du vent, la lutte du sable et de la forêt se perçoivent depuis la dune bordière. La dune révèle les deux horizons de la côte : l’océan et la pinède. Cap de l’Homy, Lit-et-Mixe
Lit-et-Mixe, 6 août 2020

Le bord de l’océan avec la dune de sable et la plage constituent un évènement majeur et un des fondements incontournables de cette unité paysagère. On sent sa présence de loin, on vient pour le trouver et le fréquenter, il a un pouvoir d’attraction incontournable. La force immense de l’eau et du vent conditionne toute l’organisation du Sud-Born et Marensin. Elle anime la plage et les premières dunes par un remaniement perpétuel, dans un paysage homogène et simple. L’horizon marin, que l’on perçoit pour la première fois depuis la dune est infini. En se retournant l’horizon boisé aussi. La progression vers les flots fait partie du voyage, tout aussi important qu’un écrin. Tout à coup, l’ouverture et la lumière s’imposent après la traversée de la forêt dunaire, plus intime et à l’ombre protectrice. Le bruit des vagues, l’odeur des embruns succède à celle des pins, le vent et le soleil qui règlent la visite s’imposent. Il se crée alors un dépaysement familier, l’aboutissement du périple vers le bout du monde dans un grand dénuement.

Courants et lacs, des contrepoints intimistes ou plus éclatants

Le courant de Contis, enfoui sous les arbres lors de la traversée du cordon dunaire, s’ouvre au débouché des dernières dunes. Lit-et-Mixe
Lit-et-Mixe, 6 janvier 2021

Au sein de ces étendues de pins, de dunes ou de front d’océan, qui semblent infinies par endroits, la présence de l’eau garde toute son importance en apportant un contrepoint particulièrement attractif. Elle donne des points de repères et créé des liens entre le plateau forestier, les étangs et les dunes, jusqu’au débouché sur l’océan.
A chaque fois, la présence de l’eau révèle un univers remarquable. Les étendues des lacs ou étangs offrent des ouvertures visuelles et redonnent des horizons. Ces grands miroirs d’eau sont propices au calme et à la contemplation. Les courants, sous la forêt-galerie ou à ciel ouvert, proposent un univers ombragé et humide alliant intimité et diversité des milieux naturels. La traversée des dunes par les courants révèle la puissance des éléments et la lutte entre le sable, le vent et l’eau.

Des bourgs forestiers reliés à l’océan

Les bourgs et les villages sont implantés à l’écart du littoral, entre le cordon dunaire et la Grande Lande. Historiquement liés à l’exploitation de la forêt, ils se recomposent avec une affluence touristique qui transforme leur développement et rythme leur animation. Soustons
Soustons, 24 février 2021

A l’interface entre l’immense massif forestier du plateau landais, un chapelet de bourgs borde le massif dunaire. Certains sont en bordure d’un étang et profitent de l’ouverture. Tous ont un rapport au littoral, avec une liaison vers une petite station balnéaire ou une plage plus simple. La route qui les relie offre un parcours remarquable à travers le massif dunaire, participant au basculement d’un monde forestier à un autre maritime.
La RD 652, axe nord/sud, forme un trait d’union reliant les villages et ouvrant des perspectives dans ce paysage fermé. Historiquement liés à l’exploitation de la forêt, les villages sont situés dans de vastes clairières urbaines. Ils se recomposent avec une affluence touristique qui métisse leur identité première, avec des transformations dans leur développement ou leurs aménagements (extension résidentielle, restructuration des centres). Une bipolarité s’installe de fait liée à la saison touristique.
L’urbanisation proche de l’océan a fort à faire avec l’érosion du trait de côte, l’attaque de la dune protectrice ou l’ensablement qui crée des ambiances de « Far-West » à la mauvaise saison. Sur la côte, l’urbanisation respecte encore une certaine authenticité en accord avec le cadre naturel qui fait la force de cette unité paysagère. Les équipements d’ampleur minimale ou avec des aménagements simples, n’ont rien à voir avec les stations plus importantes, Moliets et Vieux-Boucau exceptés.

Bloc-diagramme paysager de l’unité Sud-Born et Marensin
Carte légendée de l’unité paysagère Sud-Born et Marensin


  PAYSAGES URBAINS

L’unité du Sud-Born et Marensin rend compte de manière explicite des réflexions de la MIACA, Mission Interministérielle d’Aménagement de la Côte Aquitaine, mise en place de 1967 à 1975. En parallèle de la protection de plusieurs sites naturels, la politique de la MIACA s’est exprimée au travers d’un Schéma d’Aménagement de la Côte Aquitaine ambitieux en termes de prise en compte des paysages. Ce schéma reposait sur la division du littoral aquitain depuis le Verdon, à l’extrémité nord de la Gironde jusqu’à Capbreton en 9 Unités Principales d’Aménagement, où devaient être concentrés les équipements, séparés par 7 Secteurs d’Equilibre Naturel où l’accent était mis sur la protection du milieu naturel. Ces options d’aménagement étaient traduites dans les documents de planification de l’époque, SDAU [1] et POS [2]. Dans le département des Landes, 3 Unités Principales ont été définies, l’une au nord, autour de Biscarrosse, la seconde autour de Mimizan et la dernière, au sud, de Vieux-Boucau à Capbreton. Sur les cartographies mais aussi sur le terrain, on perçoit aisément que l’unité du Sud-Born et Marensin correspond à un Secteur d’Equilibre Naturel, qui se termine par Port d’Albret, un projet d’accueil touristique programmé dans le cadre de l’Unité Principale d’Aménagement du sud des Landes.
Le caractère sauvage du littoral a été préservé de tout émiettement urbain et les antennes littorales existantes sont restées modestes, se développant de manière raisonnable.

Une antenne littorale restée modeste, dans un Secteur d’Equilibre Naturel. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 9 avril 2021
Quartier en rive du lac marin, exemple de développement d’une Unité Principale d’Aménagement. Vieux-Boucau-les-Bains
Vieux-Boucau-les-Bains, 9 avril 2021

Un ancrage bien ancien

Dans cette unité peu densément peuplée, que beaucoup traversent pour rejoindre l’océan et le temps des vacances, on peut être surpris par la découverte de cœurs de villages anciens, des constructions à pans de bois, à côté de l’église ou de la mairie, rassemblées autour de quelques platanes. Cet ancrage dans l’histoire de la lande détonne dans la représentation que l’on se fait a priori de ces paysages bâtis du littoral landais : pas d’« abri côtier », de villa balnéaire, d’équipements touristiques. La qualité de ces villages et de leurs aménagements, est déterminante dans la perception des paysages bâtis de l’unité, elle confère une authenticité et rappelle aux passants, aux visiteurs que ce territoire est habité aujourd’hui encore et depuis des siècles.

Une ambiance de village traditionnel. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 9 avril 2021
L’église et les bâtiments adjacents signalent le centre ancien. Messanges
Messanges, 9 avril 2021

Soustons, un bourg au bord du lac

Au début du XIXe siècle, le bourg se concentre autour de l’église, vers laquelle convergent 5 voies principales. C’est autour de ce carrefour « en étoile » que sont implantées les constructions à l’alignement. Le bord du lac n’est pas aménagé, la route qui longe les rives, se tient à une bonne distance, à environ 300 à 400 m des berges. C’est sur la base de cette trame viaire en étoile qui reste bien lisible que le bourg s’est étoffé et développé. Le point de convergence est devenu la place de l’hôtel de ville, construit en face de l’église qui elle-même a été reconstruite en 1860, à peu près au même emplacement. Elle a conservé le tympan sculpté de la porte de l’ancien édifice. Le paysage bâti que l’on découvre dans Soustons raconte en pointillé les différentes étapes d’extension, au travers des architectures variées qui jalonnent les rues ; des maisons mitoyennes du centre bourg, en passant par les villas, le parc des sports et son architecture néo-landaise des années 30, pour finir par les immeubles de logements plus récents, qui gagnent en densité et prennent un étage de plus. Avec le temps, l’urbanisation a gagné les bords du lac avec des quartiers résidentiels, tout en ménageant un grand espace public en proue sur le lac, le Parc de la pointe des vergnes, bien davantage planté de cyprès-chauves que de vergnes (autre nom de l’aulne). L’avenue de Galleben qui y conduit est ombragée par un mail de platanes palissés en berceau, comme une belle invitation à rejoindre le lac.

Comparaison du cadastre napoléonien début XIXe siècle et de la vue aérienne de 2020. On reconnait la trame viaire d’origine sur laquelle s’est organisé le développement du bourg. Soustons
Cadastre napoléonien, Archives départementales des Landes et photographie aérienne, Géoportail
La rue Emile Nougaro, une des cinq rues qui convergent vers la place de l’hôtel de ville et l’église. Soustons
Soustons, 9 avril 2021
Le berceau de platanes de l’avenue de Galleben relie le centre bourg au lac. Soustons
Soustons, 9 avril 2021
Les différentes constructions du parc des sports, dessinées avec soin en 1938 sont bien entretenues. Elles sont l’œuvre de l’architecte de la ville, M Labègue. Soustons
Soustons, 9 avril 2021
Quartier plus récent qui laisse la part belle aux circulations piétonnes. Soustons
Soustons, 9 avril 2021

Passons le pont : de Vieux-Boucau à Port-d’Albret

Au début du XIXe siècle, l’Adour a depuis longtemps cessé de remonter jusqu’à Vieux-Boucau, le bourg se concentre en rive est du « chenal de Messanges » qui converge vers le « Havre de Vieux-Boucau ». Progressivement, des quartiers de villas se sont construits à la faveur des routes et des opportunités foncières mais la métamorphose intervient dans la dynamique de la MIACA avec la création de Port d’Albret. Le projet reposait sur la création d’un lac marin de 60 ha, relié à l’océan, en rive duquel différents quartiers d’urbanisation ont été composés. Toutefois, une grande partie des berges du lac a gardé un aspect naturel de pinède. C’est presque une « nouvelle ville » qui a été construite de l’autre côté du chenal mais les liaisons entre le centre ancien et ces extensions restent fluides, plusieurs ponts ou passerelles permettent de franchir le chenal. Cette création de quartiers dans l’esprit de la MIACA se caractérise par une grande densité bâtie (économie de foncier) qui prenait en compte l’individualisation des logements (par l’intimité des terrasses). La circulation des piétons était aussi au cœur des préoccupations : il est facile et confortable de se promener, d’un quartier à l’autre et vers le centre ancien.

Vieux-Boucau-les-Bains, comparaison du cadastre napoléonien de 1832 et de la vue aérienne de 2018. La forme urbaine s’est complètement métamorphosée en 200 ans, s’étendant vers l’océan à l’ouest du Chenal de Messanges. Il est intéressant de savoir que le bourg de Vieux-Boucau existait déjà et qu’il est encore là.
Cadastre napoléonien, Archives départementales des Landes et photographie aérienne, Géoportail
Place de la pergola, dans le centre historique du bourg. Vieux-Boucau-les-Bains
Vieux-Boucau-les-Bains, 9 avril 2021
Grands pans de toitures en terre cuite et utilisation du bois en façades sont des constantes des opérations liées à la MIACA. Vieux-Boucau-les-Bains
Vieux-Boucau-les-Bains, 9 avril 2021
Le chenal de Messanges, ancienne limite de la ville, aujourd’hui motif de paysage dans la ville. Vieux-Boucau-les-Bains
Vieux-Boucau-les-Bains, 9 avril 2021
Fluidité et facilité des parcours piétons au travers de la ville. Vieux-Boucau-les-Bains
Vieux-Boucau-les-Bains, 9 avril 2021

Une urbanisation qui ne dit pas son nom : les campings

Sans doute, dans les années 1970, l’essor prodigieux des mobil-homes qui viendra remplacer les tentes en toile par des maisonnettes en matière synthétique, de couleur claire la plupart du temps, n’était pas prévisible. Pourtant, la MIACA avait encadré la qualité de l’architecture des nouveaux bâtiments, avec une forme de vocabulaire commun qui s’exprimait au travers de grands pans de toitures et l’utilisation du bois. Elle avait également soutenu l’expérimentation de village de vacances avec des habitats légers de loisir, souvent en bois également. Mais la vague du mobil-home ne pouvait pas être anticipée. Les campings, ombragés sous les pins, se sont progressivement transformés en ville miniature, truffant le sol de réseaux pour raccorder tous ces résidences « mobiles » de loisirs désormais immobiles. Sans mettre en question le rôle majeur d’accueil de ces campings, on peut regretter que trop peu d’établissements aient essayé d’exprimer l’esprit landais, en s’inspirant des nombreux modèles de cabanes existantes, pour se glisser incognito sous les pins.

Les campings constituent une urbanisation sur de larges emprises. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 23 février 2021
La pinède absorbe visuellement le camping et ses mobil-homes. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 9 avril 2021




  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

La plage et la dune

C’est sur la côte landaise un espace qui semble infini et qui évoque la liberté. Propice à la contemplation, elle offre des ambiances variées selon les marées et la saison. La force des vagues et du vent avec l’érosion et la mouvance du sable apparaissent ici pleinement. Le Sud-Born et Marensin se caractérise aussi par des accès plus confidentiels, qui en font tout le charme, bien différent de celui des stations plus importantes.

L’attraction du coucher de soleil, le spectacle des éléments sans cesse renouvelé. Messanges
Messanges, 7 août 2013
La plage et l’océan qui s’étirent à l’infini. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 5 août 2020

La dune de sable et l’arrière-dune

Univers mouvant, la dune vive forme un paysage de sable balayé par le vent, remué par les tempêtes. Ganivelles et oyats freinent le sable et stabilisent la dune. Les ambiances lumineuses, le sable brûlant l’été, évoquent des déserts lointains. En arrière, la dune grise s’étend jusqu’à la lisière de la forêt de protection.

La dune a un pouvoir d’évocation très fort de déserts lointains. Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born, 6 janvier 2021
L’arrière-dune ou dune grise s’étire jusqu’à la lisière de la forêt dans un contraste puissant entre minéral et végétal, soleil et ombre. Lit-et-Mixe
Lit-et-Mixe, 6 août 2020
Le courant d’Huchet longe la dune, créant un paysage d’oasis du désert. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 23 février 2021

Le parking littoral

Au bout d’une route traversant le cordon dunaire, dans un environnement forestier sous l’ombre légère des pins, c’est le point de départ vers l’océan, un lieu d’orientation, un premier contact physique avec un site. Dans les stations, l’aire de stationnement est parfois moins séduisante, vaste étendue minérale balayée par le vent et le sable, sous le soleil.

Parking minéral sans ombre. Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born, 8 août 2020
Parking à l’ombre des pins, un aménagement léger. Lit-et-Mixe
Lit-et-Mixe, 6 août 2020

La piste cyclable

Elle permet de traverser en douceur la forêt et les dunes et de relier les villages à la mer en étant au contact direct avec son environnement.

La piste est souvent collée à la route au sortir des villages. Saint-Michel-Escalus
Saint-Michel-Escalus, 6 août 2020
La piste à bonne distance de la route. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 5 août 2020
La voie vélo permet de découvrir le paysage dunaire dans son intimité. Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born, 15 août 2012
Des accès aux plages prévus pour le vélo. Mimizan
Mimizan, 6 janvier 2021

La traversée dunaire

Entre les villages et le littoral, l’accès aux stations ou aux plages passe par la traversée du large cordon dunaire. La forêt dunaire de pins, avec les reliefs ou les ouvertures, participe pleinement à la mise en scène du parcours. A l’approche de la côte, la forêt de protection offre ses arbres tordus par les embruns et le vent. Puis la montée de la dune sableuse offre le panorama soudain sur l’océan.

La route ombragée serpente à travers les dunes. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 5 août 2020
Un chemin piéton rythmé par les troncs des pins. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 7 août 2021
Au débouché de la forêt de protection, la découverte de la dune. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 5 août 2020
Le dernier effort dans le sable avant la plage. Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born, 6 janvier 2021

Le cours d’eau forestier

Plus ou moins enfouis sous les feuillages de la forêt-galerie, courants et rivières proposent un rapport à l’eau plus intime, voire mystérieux. C’est un support de promenade recherché, reconnu aussi pour sa valeur environnementale.

Les berges aux boisements diversifiés qui forment un écrin autour du courant de Contis. Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born, 6 janvier 2021
Des ambiances luxuriantes avec l’osmonde royale le long du courant d’Huchet. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 1er juin 2021

La forêt de pins

Cette forêt très maitrisée, constitue la toile de fond du paysage. Les pins et leurs troncs verticaux créent par transparence des effets graphiques remarquables. Le relief et les coupes participent aussi à la diversité des perceptions et des mises en scène.

La pinède de protection derrière la dune bordière avec ses arbres aux formes sculptées par le vent. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 7 août 2021
Les jeunes plantations de pins présentent un paysage fermé. Azur
Azur, 5 août 2020
Les plantations adultes offrent des lisières variées et un sous-bois plus lumineux. Messanges
Messanges, 5 août 2020

Le chêne liège

Sa présence apporte une touche méditerranéenne avec son tronc rugueux, par endroit plus lisse lorsqu’il a été exploité. Il jalonne certaines routes ou les parcelles forestières, même dans les coupes, comme un élément permanent dans une forêt de pins à rotation rapide.

Des troncs rugueux étonnants et souples à l’écorce crevassée dans la forêt dunaire. Moliets-et-Maâ
Moliets-et-Maâ, 1er juin 2021
L’écorce lisse du liège de reproduction reformée après l’exploitation de l’écorce. Léon
Léon, 5 août 2020
Un alignement de chêne liège, peu courant et majestueux. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 7 août 2021
Des chênes lièges préservés lors de la coupe de la pinède. Vielle-Saint-Girons
Vielle-Saint-Girons, 23 mars 2021

Le mail de platanes palissés

Associé aux places, aux édifices ou aux arènes, cette structure arborée étonnante, dont les branches se soudent à l’horizontale, forme des quadrillages graphiques qui apportent l’ombre l’été.

Le mail de platanes forme une résille de branches en hiver et ombrage la place en été. Léon
Léon, 6 janvier 2021
Un jeune mail en cours de formation. Soustons
Soustons, 24 février 2021
Le débourrement des jeunes feuilles au printemps. Soustons
Soustons, 9 avril 2021

L’étang et le fond humide

Il se signale par la végétation qui change (saule, aulne, roseau) et les petits miroirs d’eau des étangs qui s’ouvrent au ciel. Autour des ruisseaux qui les alimentent, s’étend souvent une zone humide à la végétation plus exubérante.

Les étangs ouvrent des vues lumineuses qui tranchent dans le paysage forestier. Azur
Azur, 5 août 2020
Les secteurs plus humides offrent des ambiances plus luxuriantes avec les touffes de molinies et les nombreuses fougères. Léon
Léon, 5 août 2020

[1Schéma directeur d’aménagement urbain

[2Plan d’occupation du sol

Voir aussi