Portrait du Tursan

Dernière mise à jour : 1er février 2023

A l’est de la Chalosse, le Tursan offre un paysage contrasté entre collines, terrasse et des vallées-couloirs aux versants boisés. Au cœur du Tursan, les vignes apportent un contre-point aux cultures de maïs. Vielle-Tursan

  LIMITES

Limites du Tursan

Au nord

Le basculement dans la vallée de l’Adour forme une limite nette au nord du Tursan.

A l’est

Le coteau de la vallée du Lées, bordant la terrasse, forme une limite nette.

Au sud

Les collines et la terrasse du Tursan se prolongent en s’amenuisant au sud, en direction du Béarn, formant ainsi une transition sans rupture du paysage.

A l’ouest

Le couloir de la vallée du Gabas forme une limite nette entre Tursan et Chalosse.

  PORTRAIT SENSIBLE

Le contraste d’une succession de reliefs dynamiques

Des vallées encaissées, à fond plat, traversent et structurent le paysage du Tursan. Vallée du Grand Bas et village d’Urgons, depuis Geaune-en-Tursan

Par rapport à la Chalosse toute proche et avec laquelle on pourrait à première vue l’associer, le Tursan se démarque nettement. En effet, des reliefs contrastés, vallées, plateaux, terrasses, se succèdent ou se juxtaposent rapidement. L’ossature forte du paysage se révèle ici clairement par les vallées couloirs dissymétriques, plus ou moins encaissées. Ces coteaux forment des fronts boisés qui cadrent le paysage des fonds de vallée plats à leurs pieds. A l’est et à l’ouest du Tursan, des plateaux cultivés offrent des ouvertures relativement dépouillées, seulement ponctuées de bosquets. Au cœur du Tursan, s’étendent des collines affirmées, entaillées de petits vallons. Les lignes de crêtes, boisées ou non, constituent des limites visuelles, modulant l’échelle des perceptions en limitant les panoramas, par ailleurs nombreux.

Une polyculture symbole d’abondance

La polyculture variée des collines offre un sentiment d’une campagne prospère : prairies pâturées par des vaches, bois, trame arborée, vigne, champs de maïs, habitat rural. Castelnau-Tursan

Une grande partie de ce territoire vit au rythme des cultures de maïs qui impriment leur marque au fil des saisons. Le maïs ouvre les vues très largement l’hiver et les referme fortement l’été. Au cours de la saison, les rangées de plans, verts et graphiques, laissent la place à la luxuriance de son feuillage, puis aux couleurs ocre de l’automne et enfin au sol nu l’hiver. La toponymie rappelle la présence de landes sur les plateaux, aujourd’hui cultivés. Des prairies sur les pentes ou les terres difficiles offrent des pauses rappelant que l’élevage participe à la valorisation de ce territoire. La vigne offre une tonalité graphique remarquable. Les parcelles et les rangs de vignes jouent avec le relief et se répondent, soulignant la pente de leurs rangées graphiques. Les vignes, plus présentes au centre du Tursan, ne sont jamais omniprésentes, mais constituent un élément récurrent qui participe à la composition paysagère variée des collines du Tursan.

Arbres et eau animent le paysage

Les arbres modulent le paysage, soulignant les versants raides, accompagnant le tracé du cours d’eau, limitant une prairie ou isolé au bord d’un chemin. Vallée du Bahus depuis Prugues. Montsoué

Arbres isolés, bosquets, haies, boisements participent à la composition paysagère par leurs lisières, leurs écrans et leurs ponctuations. L’arbre module ici le paysage en soulignant les crêtes, révélant les versants, coupant les plaines ou la terrasse, marquant les limites de parcelles. Sa présence souligne particulièrement les coteaux raides des vallées couloirs avec une tonalité plus sombre. Une certaine parcimonie dans les fonds de vallées, sur les plateaux et la terrasse, laisse la part belle aux horizons tendus et la profondeur des vues. Les ripisylves ont ici le rôle de révélateur en accompagnant le ruisseau, dont elles signalent le passage. Les cours d’eau restent discrets, seulement visibles quand on les franchit. Peu de routes longent les fonds de vallons, signe d’inondations potentielles. Les miroirs d’eau des retenues collinaires, avec leur digue, créent des effets de surprise, quand on les découvre à la faveur d’un belvédère ou d’une route les longeant.

Des villages qui s’affichent en belvédère

Les silhouettes des villages, dominées par leur clocher, ponctuent les hauteurs du Tursan. Pimbo, bastide-rue étirée sur la crête dominant la vallée du Gabas.

Plus qu’ailleurs dans les Landes et en raison d’un relief plus tranché, les villages et les bourgs sont visibles. Ils sont majoritairement situés en promontoire, pour certains alignés en crête, dominant les vallées. Les clochers se détachent de la silhouette bâtie et forment des repères qui se répètent. Depuis ses villages s’ouvrent des panoramas sur les vallées ou les lointains.
Hameaux et fermes jalonnent le paysage donnant à ce territoire rural une tonalité globale habitée. Ils sont implantés sur les reliefs, crêtes et versants, les fonds de vallées ou les plateaux comportant peu de constructions.
Les paysages du Tursan se découvrent d’en haut. Les routes reliant villages et hameaux empruntent les crêtes, offrant parfois de belles vues sur les collines et les vallées lorsque les talus ou les maïs le permettent. En contrepoint, quelques villages peu nombreux se sont implantés en fond de vallée, offrant une ambiance plus intime. C’est le cas des bastides de Geaune et de Duhort-Baschen ou de la ville thermale d’Eugénie-les-Bains. Au centre des bourgs, les arènes et les places avec leurs platanes palissés rythment la vie locale.

Tursan bloc-diagramme paysager
Tursan carte unité légendée


  Sous-unité : La terrasse du Tursan

Une terrasse plate, peu habitée, aux horizons tendus

La terrasse du Tursan forme un vaste plateau, large de 5 km en moyenne, où les vues s’ouvrent largement, seulement ponctuées de quelques bosquets. Duhort-Bachen

A l’est du Tursan, une fois franchie la vallée du Bahus, s’étend une vaste terrasse plate. C’est en fait un plateau élevé, de même altitude que les sommets des collines voisines. Le paysage change du tout au tout après les courbes des collines. Les vues s’ouvrent, les lignes se tendent, l’horizontalité s’installe. L’évaluation des distances est plus aléatoire. Les routes deviennent plus rectilignes, créant des perspectives. L’étendue est dévouée aux grandes cultures qui se succèdent. Chaque ponctuation crée un repère. Le rebord de la terrasse, du côté de la vallée de l’Adour, forme une marche boisée, isolant bien la terrasse de la vallée de l’Adour. Les villages, absents sur la terrasse, se sont installés à proximité.

Vallons et ruisseaux avec un cordon arboré

Plusieurs étangs ont été créés pour l’irrigation agricole dans les petits vallons entaillant le rebord de la terrasse. Lac du Lourden à Duhort-Bachen

Cette terrasse du Tursan n’est pas si homogène. Elle est animée par des ruisseaux qui forment des évènements au sein de cette platitude. Ces vallons linéaires offrent une pause intime et humide que l’on traverse, un parapet indiquant le passage de l’eau. Ils sont accompagnés d’une végétation arborée, qui avec les petits boisements épars, cloisonne tout de même les paysages de la terrasse. De grands étangs de retenue, avec leur digue barrant le vallon, forment de vastes miroirs d’eau lumineux, rendant pour une fois l’eau bien lisible localement.

  PAYSAGES URBAINS

En toile de fond, se dresse la chaîne des Pyrénées. Miramont-Sensacq

Lorsque les conditions météorologiques sont favorables, les villages du Tursan semblent, pour la plupart, s’être installés pour prendre le soleil et regarder les Pyrénées, contempler la longue et délicate frise des sommets qui se découpent à l’horizon sur une séquence très étirée. Tous n’accompagnent pas le promeneur dans sa découverte en proposant comme à Miramont-Sensacq, une table d’orientation pour aider à se repérer, mais beaucoup sont implantés sur les hauteurs et leurs habitants bénéficient de larges vues. Néanmoins, il existe quelques villages qui ont choisi les versants ou même le fond de vallée pour profiter d’une ressource, l’eau.

Des villages-rue

Le Tursan comprend plusieurs villages et bourgs qui se caractérisent par une rue principale structurante, soulignée par une forte densité bâtie, qui confère un caractère urbain à ces traversées, pourtant parfois modestes en termes de linéaire. Dans quelques cas, le village s’est développé latéralement à partir de cette artère principale, mais le plus souvent les extensions se sont prolongées en étirement de la forme d’origine.
Cette forme de village-rue correspond généralement à des implantations topographiques, sur des hauts de relief étroits, la rue occupant en quelque sorte la ligne de crête. Ce sont à la fois des villages-rue mais aussi des villages perchés.

Pimbo, au sud de l’unité, domine la vallée du Gabas au sud, et côté nord, le vallon d’un affluent du ruisseau, le Petit Bas. Historiquement, c’est une bastide fondée en 1268 sur l’emplacement d’un castelnau existant, c’est le premier ouvrage défensif construit par les Anglais dans le Tursan. Le village n’a pas les caractéristiques attendues d’une bastide, à savoir, la place centrale, les rues au cordeau et les couverts : les versants abrupts ne réservaient qu’une bande étroite de replat sur laquelle l’unique rue a été tracée. L’église est située à l’extrémité sud, elle se dresse comme une proue marquant la silhouette du village. Devant le portail, on découvre une placette ombragée, puis commence la rue bordée de maisons mitoyennes. Les bâtisses sont construites en pierre, les murs sont recouverts d’un enduit ou d’un badigeon, mettant en valeur les encadrements en pierre de taille, elles sont couvertes en tuile. Si les premières à proximité de l’église présentent leur façade principale sur rue, progressivement les suivantes s’implantent à l’alignement par le pignon, dégageant une cour ou un jardin en pied de leur façade principale. Certaines de ces cours ou jardins sont en contrebas de la rue, tant la crête est étroite et le terrain pentu.

Vue sur le chœur roman de l’église et le bâtiment voisin. Les extensions sont construites en bord de route, poursuivant la forme étirée originelle. Pimbo
Placette ombragée par de vieux platanes à l’extrémité sud de la rue. Pimbo
Bâtiments implantés perpendiculairement à la rue, dégageant un jardin ou une cour (d’école), en pied de leur façade principale. Pimbo
Bel exemple de baie renaissance, rue principale. Pimbo

Coudures est un autre exemple de village-rue, qui s’étire entre deux vallées, celle du Gabas, au sud, et le Bas, au nord. Les maisons sont construites à l’alignement de la rue et disposent d’un jardin en fond de parcelle. Cela crée un contraste fort en le paysage « urbain » tout au long de la traversée du village et le paysage des arrières beaucoup plus champêtre, comme un côté pile-la ville et un côté face-la campagne. A partir de cette forme rectiligne, une partie des maisons récentes a pris place dans l’enveloppe d’origine, sur les pentes, profitant de la desserte par le chemin rural qui faisait le tour du relief. D’autres extensions ont vu le jour, à plus grandes distances, sous forme de lotissements qui ont retenu des emprises plus horizontales. Il y a une grande différence de densité bâtie entre le village et ses extensions.

Coudures : comparaison du cadrage napoléonien de 1809, (Archives départementales des Landes en ligne) et de l’orthophotoplan actuel.
La perspective de la rue, densément bâtie. Coudures
Les nouvelles maisons implantées à flanc de versant sur de larges parcelles. Coudures

Des villages jeunes

Certaines communes du Tursan ne disposaient pas de centre de village clairement constitué, ressemblant davantage à un ensemble de hameaux ou de corps de ferme disséminés sur le territoire. L’observation du cadastre napoléonien confirme cette absence de cœur constitué au début du XIXe siècle. Aujourd’hui, auprès des quelques bâtisses agrégées près de l’église et de la mairie, sont venues s’implanter de nouvelles constructions, des équipements, salle des fêtes, arènes et des quartiers d’habitations. Restant de taille modeste, ces villages sont souvent situés à un carrefour de routes.
Pour la plupart d’entre eux, ils ont privilégié des espaces publics amples et bien plantés qui fédèrent une forme de centralité et de cohérence, dans un contexte bâti à l’origine distendu et hétérogène. C’est le cas par exemple de Montsoué, de Latrille, d’Aubagnan, de Sorbets.

Courte séquence bâtie en traversant le village. Aubagnan
Une traversée du village amplement végétalisée pour relier l’église à la mairie. Montsoué
Le jardin public comme une centralité en partage. Sorbets.

Geaune, un bourg centre en vallée

C’est un bourg animé qui accueille commerces et services. C’est aussi un exemple remarquable de bastide (Voir : La Bastide de Geaune) qui a évolué au fil des siècles. Comme souvent, la grande rigueur de la forme urbaine facilite l’insertion d’architectures diverses, certaines anciennes d’autres très récentes. Sans compter le patrimoine monumental protégé, chaque rue recèle plusieurs siècles d’architecture, ce qui offre une forme de promenade dans le temps, simplement en regardant les façades. Par ailleurs, les proportions d’origine de la trame des rues permettent la circulation et même le stationnement des voitures, ce qui en fait un patrimoine vivant en perpétuelle évolution.

Le bourg semble blotti dans la vallée. Geaune
Enfilade de la rue du Village neuf. L’angle de la place est tenu par une maison plus haute que les suivantes qui perdent un étage en s’éloignant du centre. Geaune
Une fenêtre à meneaux côtoie sans choquer des ouvertures plus tardives. Geaune
Terrasse de café donnant sur la place. Le sol de l’ensemble des couverts est traité en plancher, ce qui est original et donne une belle sonorité. Geaune

Eugénie-les-Bains, une station thermale sous les arbres

Comme les stations du littoral, les stations thermales relèvent d’un vocabulaire architectural éclectique et d’une organisation urbaine particulière. C’est bien le cas d’Eugénie-les-bains, dont la situation dans le Tursan se révèle davantage dans l’assiette que dans le paysage bâti. Comme pour certaines communes rurales, le cadastre ancien révèle l’absence de centralité, mais indique différents établissements de bains ou de « maison des eaux minérales ». Aujourd’hui, la densité végétale que viennent relayer les versants boisés est frappante si bien que l’impression générale est de traverser une ville-parc. Les jardins et les différents espaces plantés s’articulent et s’enchaînent au fil de l’eau. Les bâtiments semblent implantés dans une grande composition paysagère bien davantage que dans une composition urbaine. Seul, le front bâti à l’alignement de la rue principale qui se prolonge sur une centaine de mètres marque une forme de centralité.

Courte séquence de front bâti à l’alignement de la rue dans la ville-parc. Eugénie-les-Bains
Villa ancienne dans son écrin d’arbres monumentaux. Eugénie-les-Bains
Perspective monumentale autour de l’eau dans le parc. Eugénie-les-Bains





  LES ELEMENTS DU PAYSAGE

La Vigne

Même si elle n’est pas majoritaire, son graphisme confère au paysage un côté jardiné, soulignant la main de l’homme et un savoir-faire gastronomique. Avec les cultures et les boisements, elle compose une diversité du paysage attrayante.

Les vignes participent au paysage de polyculture varié du Tursan. Vielle-Tursan
Les vignes prennent place sur les hauteurs et les pentes bien exposées. Eugénie-les-Bains

La ripisylve qui serpente

Ce cordon de végétation accompagne le cours d’eau créant un milieu ombragé et humide propice à la vie de la rivière. Depuis les hauts, la ripisylve révèle le tracé de la rivière dans la vallée.

La ripisylve souligne le tracé de la rivière au sein du paysage très ouvert du fond de la vallée du Bas. Vielle-Tursan

L’étang et la digue

Ces retenues, à usage agricole ou piscicole, ont été créées par une digue barrant l’écoulement naturel en fond d’un vallon. L’eau par ailleurs peu visible apparaît alors, créant un effet de miroir.

De nombreuses retenues collinaires prennent place dans les vallons. Vielle-Tursan
L’étang du moulin forme un miroir d’eau à l’entrée du village de Duhort-Bachen

La route en balcon

Sur ces reliefs plus élevés et tranchés que dans la Chalosse, les routes de crête permettent de prendre de la hauteur et de découvrir des panoramas sur les collines agricoles, les vallons et parfois des horizons plus lointains. C’est un vecteur de découverte primordial pour prendre la mesure de ce territoire.

De nombreuses routes offrent des vues depuis les sommets des collines ou des vallées. Geaune
Le paysage du Tursan se découvre souvent d’en haut depuis des routes en balcon ou depuis les villages perchés. Pimbo

La route qui bascule à travers les bois

Dans les reliefs de collines, entrecoupées de vallons ou de vallées, les routes tournent, montent et descendent. Les points de basculement sont nombreux et parfois soudains, à travers les pentes boisées des coteaux, créant une succession de surprises.

Au gré des collines, les points de basculement sont nombreux. Pécorade
La descente dans les vallées se fait souvent à travers bois. Geaune
Les hauts talus enherbés et arborés accompagnent souvent la descente. Vielle-Tursan

Le pin parasol

Son imposante silhouette se distingue particulièrement de loin, à un croisement, à l’entrée d’une ferme. C’était un signe de liberté pour les protestants. Ce symbole est repris maintenant plus largement un peu partout.

La silhouette du pin parasol marque de loin l’emplacement des fermes. Arboucave
Deux pins parasols majestueux forment une porte végétale. St-Loubouer

La ferme

Transformées en habitation ou toujours en activité, les fermes isolées sont disséminées à travers le Tursan, jalonnant le paysage.

Ferme avec toiture à trois pentes. Duhort-Bachen
Les fermes ponctuent les hauts des collines. Ferme avec maison d’habitation à toiture à quatre pentes. Casteneau-Tursan
Maison capcazalière avec composition symétrique et encadrement en pierre sculptés. Clèdes

Le bâtiment avicole

Les bâtiments avicoles accompagnent de nombreuses fermes du Tursan. Le plus souvent implantés en petits groupes, ces séries de tunnels ou de petits hangars entourés d’enclos sont bien visibles. Ils témoignent de la valorisation locale directe de la culture du maïs.

Comme dans la Chalosse voisine, les tunnels d’élevage accompagnent de nombreuses fermes. Bahus-Soubiran
Les bâtiments d’élevage aux formes basses, s’échelonnent sur la pente. Pimbo

Le silo

C’est le corolaire des étendues de maïs qu’il faut bien collecter et stocker. Leur hauteur et le leur facture donne une tonalité « industrielle » au Tursan.

La silhouette des silos se découvre de loin. Classun
Adossé au boisement, le silo devient moins prégnant visuellement. Miramont-Sensacq

Le bourg en hauteur

La plupart des villages et des bourgs sont implantés en crête, visibles de loin. Leur silhouette s’affiche avec des clochers qui forment des points de repère. Ils offrent de larges panoramas depuis leurs abords ou leur centre.

Urgons, implanté sur une mince crête dominant la vallée du Bas
La silhouette de Pimbo est lisible à plusieurs kilomètres

La bastide

Son plan de rue géométrique et les maisons qui forment des façades continues, illustrant une densité remarquable, offrent une certaine intimité et une proximité villageoise. La place, bordée d’arcades et d’un bâti ancien harmonieux, créée une ouverture appréciée qui contraste et cristallise la fréquentation de la cité.

La place centrale de Geaune-en-Tursan et ses maisons à arcades
Place centrale arborée dans le village-bastide de Duhort-Bachen
Pimbo, bastide-rue étirée sur une crête, dominant la vallée du Gabas

Les arènes

Elément incontournable du patrimoine et des traditions locales, leur implantation et leur caractéristique architecturale varient d’un village à l’autre, déclinant une identité unique. Certaines restent très simples, d’autres sont plus imposantes et ornées. Elles offrent une dualité extérieur/intérieur avec un « monde » intérieur préservé.

Les arènes rythment les fêtes landaises. Eugénie-les-Bains
Les arènes à l’ombre des platanes. Coudures